L’Armée française se prépare, pour la première fois, à déployer un sous-marin nucléaire dans ses exercices navals avec les Forces Armées Royales depuis le début des manœuvres conjointes. Détails.
C’est une première dans les exercices militaires franco-marocains. La France s’apprête à déployer un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) dans un exercice naval aux côtés de la Marine Royale à l’occasion de la trentième édition de l’exercice Chebec, un exercice qui réunit chaque année les deux armées depuis 1994, année de signature du premier accord de coopération militaire technique.
Cet exercice aura lieu du 7 au 13 octobre dans les côtes marocaines et se déroulera en deux phases. “La flottille franco-marocaine, du moins les unités de surface, devant se réunir à Casablanca, avant d’évoluer dans un second temps jusqu’en mer d’Alboran, le long des côtes méditerranéennes du Maroc”, révèlent des sources spécialisées.
Ces manœuvres devraient permettre aux forces navales du Maroc de bénéficier d’un entrainement de haut niveau en matière de lutte anti-sous-marine. La Marine Royale va engager, pour sa part, la Frégate multifonction, Mohammed VI, l’un des bâtiments les plus modernes de la flotte marocaine. La Frégate Tarik Ibn Ziyad fut engagée dans l’édition précédente tandis que la Marine française était venue avec la frégate Lafayette.
Cet exercice, d’une si grande importance pour les deux pays intervient dans un contexte politique favorable à quelques jours de la visite du président Emmanuel Macron au Maroc, prévue fin octobre. La coopération militaire franco-marocaine, rappelons-le, se poursuit indépendamment du contexte politique. Preuve en est que la crise diplomatique qui a gelé provisoirement l’axe Paris-Rabat n’a eu aucune incidence sur la cadence des exercices conjoints.
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