L’exposition présente du 28 septembre au 10 novembre près de 60 photographies qui révèlent la vie du Moussem bien au-delà des moments de performance. Ricky Lavern Martin, auteur de cette exhibition, est un photographe américain dont le voyage au Maroc remonte à 1999 quand il a visité le Maroc en tant que touriste, décidant plus tard de commencer sa carrière professionnelle en tant que professeur d’anglais pour devenir le directeur de l’American Language Center Casablanca en 2016. Deux ans plus tard, il a eu l’idée de construire l’American Arts Center qui a ouvert ses portes en 2022 à la communauté de Casablanca pour accueillir des expositions, des festivals, des concerts, des résidences, des projections de films, et plus encore. Au fil des ans, Ricky a développé sa passion pour la photographie pour devenir un photographe établi qui cherche continuellement l’inspiration, en voyageant autour du Maroc et à l’étranger. Il s’est trouvé dans la photographie de rue, documentant la vie des communautés, des gens et des animaux, capturant des scènes habituelles à travers une perspective inhabituelle. Il est également le photographe de l’ouvrage « Le cheval, trésor du Maroc (2021) » publié par Langages du Sud, qui met en lumière l’importance culturelle des chevaux dans les différentes régions du Maroc. En 2023, il réalise sa première Solo exposition à la galerie Kent à Tanger sous le titre « Mes yeux brûlent » (My Eyes are burning). Ricky Lavern Martin est actuellement le directeur de l’American Language Center Casablanca et de l’American Arts Center. Dans ses temps libres, il est photographe « ambulant ».
Descriptions poétiques
Voyageant d’un Moussem à l’autre, Ricky Lavern Martin offre un aperçu unique, photographiant des histoires que personne ne voit ou n’entend en dehors de la Tbourida. « The Gunpowder Game » explore la relation intime entre l’homme et le cheval, en éclairant les traditions, en décrivant les normes et les différences, et en aboutissant à une expérience unique de la Tbourida. Cette exposition est la deuxième personnelle de Ricky. Vivant une harmonie que seuls les poètes peuvent décrire, il a emporté son appareil photo pendant plus de deux ans, restant souvent avec les groupes, créant des amitiés et réalisant des photographies qui représentent son expérience des festivals. Il met en lumière le patrimoine historique immatériel qui perdure à travers les siècles du royaume marocain. Elle souligne aussi, sans hésitation, la nécessité pour les communautés de perpétuer cette tradition fédératrice. Les photographies sont enracinées dans l’environnement et construisent un rythme, un mouvement, un vocabulaire chorégraphique pour parler de la communauté, du patrimoine/de l’héritage, de l’entraide, de la relation entre l’homme et le cheval et de bien d’autres aspects qui font la valeur de l’essence de ce patrimoine immatériel.
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