Lors de la 57e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le 24 septembre 2024, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi. A cette occasion, il a déclaré que Les violations graves des droits de l’Homme sont désormais « une affaire du passé » au Maroc. Détails.
Le ministre a ouvert son allocution en réaffirmant que le Royaume du Maroc a toujours été un acteur avant-gardiste dans l’interaction avec le système international des droits de l’homme. Le Maroc fut parmi les premiers pays à signer cette convention, témoignant ainsi de son engagement ferme envers ses principes. M. Ouahbi a salué le rôle essentiel du Comité onusien dans le suivi de la mise en œuvre de la convention, soulignant l’importance du dialogue interactif en tant qu’opportunité unique pour renforcer les partenariats et échanger des expériences.
M. Ouahbi a ensuite mis en avant les avancées majeures du Maroc dans le domaine de la justice transitionnelle. Le pays a adopté une approche holistique pour tourner la page des violations passées et renforcer les bases d’une réconciliation nationale solide. Il a rappelé que cette démarche a permis de criminaliser toutes les formes de disparitions forcées dans le cadre de la législation nationale, illustrant ainsi la volonté inébranlable du Royaume d’établir un État de droit et de justice.
Le ministre a également souligné le rôle prépondérant du Maroc dans l’élaboration du cadre international de lutte contre les disparitions forcées. Le Royaume s’est pleinement engagé dans diverses initiatives internationales, notamment en soutenant des consultations visant à définir un plan d’action global pour lutter contre ce crime à l’échelle mondiale. En outre, M. Ouahbi a annoncé que le Maroc se prépare à organiser une conférence internationale en janvier 2025, ayant pour objectif de renforcer l’engagement international en faveur de la convention des Nations Unies sur les disparitions forcées, reflétant une fois de plus l’engagement continu du Maroc à promouvoir la coopération internationale en matière de droits de l’homme.
En ce qui concerne le renforcement de la justice et de l’État de droit, M. Ouahbi a mis en lumière les réformes législatives et institutionnelles adoptées par le Maroc pour renforcer la protection des droits de l’homme. Il a précisé que le Maroc a réalisé des progrès significatifs dans le développement de mécanismes nationaux pour lutter contre les crimes graves, tels que les disparitions forcées, la torture et la détention arbitraire. Ces réformes visent à renforcer les garanties légales contre l’impunité et à garantir la responsabilité des auteurs de violations.
Le ministre a également rappelé que, dans le cadre de sa vision stratégique des droits de l’homme, le Maroc a mis en place des mécanismes nationaux innovants pour assurer le suivi des recommandations des comités onusiens et garantir leur mise en œuvre. Il a également souligné les efforts déployés par le Royaume pour promouvoir une culture des droits de l’homme à travers des programmes de formation et de sensibilisation, destinés aux agents des forces de l’ordre et aux acteurs judiciaires, afin d’assurer l’application effective des normes internationales de protection des droits de l’homme.
En conclusion, M. Ouahbi a exprimé sa profonde gratitude aux membres du Comité pour leur travail assidu dans le suivi de la mise en œuvre de la convention. Il a réaffirmé que le Maroc continuera à être un partenaire actif dans les efforts internationaux visant à renforcer la protection des droits de l’homme. Le ministre a également réitéré la pleine disponibilité du Royaume à coopérer avec la communauté internationale pour faire face aux défis actuels, en particulier ceux liés aux disparitions forcées dans le contexte de la migration et du crime transnational.
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