La Tour Mohammed VI, deuxième plus haute d’Afrique, est en cours d’achèvement à Rabat. Ce projet ambitieux symbolise la modernisation et le développement durable du Maroc. Détails.
La Tour Mohammed VI, située entre Rabat et Salé sur les rives du Bouregreg, est en phase finale de construction. Avec ses 250 mètres de hauteur, elle sera la deuxième plus haute tour d’Afrique. Le chantier est actuellement dans sa dernière phase, axée sur les travaux d’embellissement intérieur et l’achèvement des accès extérieurs.
La tour, visible à 50 kilomètres à la ronde, repose sur un podium presque terminé qui s’ouvre sur un quai longeant le Bouregreg. Elle offrira une vue panoramique sur la vallée environnante.
Le projet est porté par l’entreprise O Tower, dont les actionnaires sont BMCE Bank, RMA Watanya et la holding O Capital Group dirigée par Othman Benjelloun. La tour comprendra 55 étages répartis entre bureaux, appartements de haut standing et un hôtel de luxe. Un observatoire panoramique sera installé au sommet.
Compte tenu de l’aspect écologique du projet, la façade sud de la tour est équipée de panneaux photovoltaïques, témoignant d’un engagement fort en faveur des énergies renouvelables. Cette dimension « eco-friendly » est une composante essentielle du projet, reflétant les préoccupations environnementales croissantes du Maroc.
La Tour Mohammed VI représente un défi technique et architectural majeur, étant la deuxième plus haute tour d’Afrique. Elle est conçue pour être à la fois un symbole de la modernité du Maroc et un exemple de développement urbain durable.
« La Tour Mohammed VI n’est pas seulement un bâtiment, c’est un message. Un message adressé au monde, affirmant la place du Maroc parmi les nations qui comptent. C’est aussi un message adressé à la jeunesse marocaine, l’invitant à voir grand, à oser, à innover », s’enthousiasme l’historien Mohammed Es-Semmar, fervent défenseur du patrimoine de Rabat et fin connaisseur de l’Histoire du fleuve du Bouregreg.
« En observant ce chantier, l’on pense immédiatement aux défis que représente un tel projet. Construire la deuxième plus haute tour d’Afrique n’est pas une mince affaire, surtout lorsqu’on vise l’excellence tant sur le plan architectural qu’environnemental. C’est un pari audacieux, à l’image d’un Maroc qui se projette résolument dans l’avenir tout en restant fidèle à ses valeurs », continue-t-il.
Le projet attire déjà l’attention des passants et s’annonce comme une future attraction touristique importante pour la région de Rabat-Salé. Il incarne les ambitions du Maroc en termes de développement économique et d’innovation architecturale, tout en restant fidèle aux valeurs du pays.
Houda BELABD
Alors que le soleil se couche sur le chantier, baignant la tour d’une lumière dorée, l’on réalise que nous sommes témoins de la naissance d’un nouveau symbole national. Un symbole qui, comme les minarets des siècles passés, marquera le paysage et l’imaginaire marocain pour les générations à venir.
Ainsi, la Tour Mohammed VI est plus qu’une prouesse architecturale, c’est un phare qui illumine le chemin du Royaume vers son avenir. Un avenir où tradition et modernité, ambition et durabilité, se conjuguent harmonieusement pour dessiner le visage d’un pays en pleine mutation.
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