L’exposition « Diamant et obscurité » qui se poursuivra jusqu’au 29 septembre courant, donne à voir une trentaine de toiles de petite et moyenne tailles, à travers lesquelles l’artiste entame une nouvelle expérience combinant créativité visuelle et techniques artistiques modernes en matière de couleur, de forme et de contenu.
Il s’agit d’une occasion exceptionnelle pour le public et les épris des arts plastiques de découvrir un monde de couleurs et de formes, traduisant la perception renouvelée de cet artiste quant à l’art et ses significations combinant réalité et imaginaire.
Chaque œuvre d’art se démarque par ses détails propres et ses couleurs vives qui attirent le regard et interrogent l’imagination du visiteur.
S’exprimant à l’ouverture de cette exposition, Nadia Berchid, responsable du service de la culture à la direction de la culture de Fès-Meknès, a indiqué que l’exposition constitue une nouvelle expérience dans le parcours de l’artiste Mohamed Mikou qui présente des œuvres artistiques riches en couleurs.
Dans une déclaration à la MAP, Mohamed Mikou a fait savoir que les toiles composant l’exposition traduisent cette dialectique du mal et du bien, les couleurs jouant un rôle crucial dans l’incarnation de ce conflit éternel, où le bien finit toujours par l’emporter comme symbole de vie, de valeurs et de morale.
Concernant le choix du thème de l’exposition « Diamant et obscurité », deux mots contradictoires, l’artiste plasticien a souligné que le diamant symbolise la sublimité, l’humilité, l’amour et la tolérance tandis que l’obscurité renvoie à la nuit, à l’injustice et au mal.
L’artiste Mohamed Mikou, qui a grandi à Fès, s’est intéressé à l’art dès son plus jeune âge et a commencé à exposer ses peintures depuis 2012. Sa première exposition a été organisée à l’occasion du Festival du film coréen de Fès.
Il compte à son actif plusieurs expositions au Maroc (Fès, Casablanca, Tétouan, Rabat, El Jadida) et à l’étranger (Egypte, Emirats arabes unis, Espagne).
L’Instance académique supérieure de traduction relevant de l’Académie du Royaume du Maroc organise, ce vendredi à Rabat, une rencontre sous le thème « Pourquoi on traduit ». Cet événement, prévu à partir de 17h00 à l’Institut Royal pour la recherche sur l’histoire du Maroc, sera présidé par Abdelfattah Lahjomri, directeur du Bureau de coordination de l’arabisation à Rabat.
Parmi les intervenants, Abdessalam Benabdelali, membre de l’Académie du Royaume du Maroc, qui présentera une intervention intitulée « Et si c’était la langue qui traduisait ? » et Abdelmajid Jahfa, professeur de l’enseignement supérieur à l’Université Hassan II de Casablanca, qui présentera une autre sur « La nécessité de la traduction ».
Cycle
La Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc accueillera ce vendredi la séance inaugurale d’un cycle de rencontres organisé par la Chaire Fatima Mernissi, en collaboration avec la Fondation Heinrich Böll, sur le thème « L’intime, le culturel et le politique ».
Ce cycle se focalisera sur les paradigmes et les courants intellectuels partagés dans les œuvres de Fatima Mernissi, issues de la rive Sud de la Méditerranée, afin de revisiter son travail et d’explorer les contributions épistémologiques, sociétales et créatives qui l’ont inspirée, précisent les organisateurs.
Exposition
La galerie House of Beau du Mega Mall de Rabat inaugure sa nouvelle saison artistique avec l’exposition individuelle « Dirty Jokes » de Youssef Wahboun, artiste, romancier et professeur universitaire.
Organisée du 25 septembre au 12 novembre sous le titre « Dirty Jokes » (Sales blagues), cette exposition dévoilera une série inédite de toiles où Wahboun, avec une ironie corrosive, capture avec brio « le tourbillon chaotique qu’est devenu le monde moderne » dans lequel hommes et femmes semblent s’égarer et se désintégrer », indique un communiqué de la galerie.
A travers une esthétique du choc et du contraste et un langage pictural empreint de symbolisme, Wahboun questionne l’état fragmenté et déshumanisé de l’homme moderne, réduit à un objet dépourvu de grandeur ontologique, explique le communiqué.
Né à Rabat, Youssef Wahboun est écrivain, poète, artiste peintre et critique d’art. Il est notamment l’auteur d’un roman, Trois jours et Le Néant (2013) et d’une suite poétique. L’artiste expose au Maroc et en Europe depuis 1993. Il enseigne actuellement l’histoire de l’art et l’esthétique comparée à l’Université Mohammed V de Rabat.
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