Le gouvernement a fait preuve d’une grande flexibilité en acceptant les propositions des partenaires sociaux relatives au projet de loi organique fixant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève, a affirmé, vendredi à Rabat, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.
Dans une déclaration à la presse en marge des rencontres consultatives du gouvernement avec les centrales syndicales les plus représentatives, M. Sekkouri a relevé que les négociations avec les partenaires sociaux au cours des derniers mois ont permis de réaliser des progrès significatifs sur un certain nombre de questions fondamentales relatives au projet de loi organique fixant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève ».
Les réunions consultatives à ce sujet permettront d’examiner un certain nombre de sujets essentiels relatifs notamment au référentiel constitutionnel du projet de loi et au respect des droits des grévistes, soulignant que le gouvernement ne pourra donner son aval à une loi qui entrave de droit de grève.
En vue de garantir le droit de grève selon des procédures raisonnables, le ministre a fait état de négociations d’une grande importance en cours en vue de déterminer le niveau du service minimum et la manière d’exercer un certain nombre de attributions liées à l’exercice du droit de grève, assurant que le gouvernement tient en compte les avis des institutions consultatives, en particulier le Conseil économique, social et environnemental (CESE).
De même, M. Sekkouri a fait part de son optimisme quant à la conclusion d’un accord à ce sujet car cette loi organique se veut « une loi sociétale », rappelant à cet égard les Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI pour la tenue de larges consultations en faisant prévaloir l’esprit du consensus constructif afin de garantir les droits de la classe ouvrière, les intérêts des employeurs et de la patrie.
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