Lorsqu’elle n’est pas traitée correctement, elle agit comme une bombe à retardement, menaçant de réduire les reins en miettes.
Oui, vous avez bien lu.
L’HTA, cette tueuse silencieuse, peut précipiter vers l’insuffisance rénale terminale, transformant une vie normale en une lutte quotidienne pour survivre.
Les statistiques parlent d’elles-mêmes : l’hypertension est responsable d’environ 25% des cas d’insuffisance rénale chronique, une des principales causes de l’insuffisance rénale terminale nécessitant la dialyse ou une transplantation.
Voici les signaux d’alerte qu’il ne faut surtout pas ignorer :
1. Protéinurie : l’alarme silencieuse
Lorsque les reins commencent à flancher, ils laissent passer des protéines dans les urines.
Ce phénomène, appelé protéinurie, est souvent l’un des premiers signes.
Une simple analyse d’urine peut révéler cette anomalie, mais combien de patients s’y soumettent réellement ?
2. Créatinine sanguine et clairance de la créatinine : le verdict cruel
Une augmentation des niveaux de créatinine dans le sang est un indicateur redoutable que les reins ne filtrent plus correctement les déchets.
Un test de clairance de la créatinine peut en outre confirmer une baisse de la fonction rénale.
Mais attention, ces signes apparaissent souvent tardivement, quand les dommages sont déjà bien installés.
3. Édèmes : le signal d’alarme visuel
L’accumulation de liquides dans les jambes, les pieds ou même le visage, traduite par des gonflements ou œdèmes, peut indiquer une mauvaise gestion de l’excès de sel et de liquides par des reins en déroute.
Une rétention hydrique qui sonne comme une alarme rouge.
4. Hypertension résistante : l’échec cuisant
Une hypertension persistante malgré un traitement adéquat est un autre signe de la détérioration rénale.
Les médicaments ne font plus effet, les reins étant déjà sur la pente descendante.
5. Fatigue et nausées : les signes de l’intoxication interne
Lorsque les reins ne fonctionnent plus correctement, les toxines s’accumulent dans le corps.
Cela peut provoquer une fatigue extrême, des nausées, voire des vomissements.
Ces symptômes sont souvent banalisés, mais ils pourraient signaler une atteinte rénale avancée.
Parmi elles, des millions progressent chaque année vers l’insuffisance rénale terminale.
En l’absence d’un diagnostic et d’un traitement précoces, le destin de ces patients est souvent scellé : dialyse à vie ou transplantation rénale, avec des coûts astronomiques et une qualité de vie souvent réduite à peau de chagrin.
En conclusion, l’hypertension artérielle mal contrôlée est un tueur insidieux, un ver dans le fruit qui ronge les reins jusqu’à leur destruction totale.
Les signes avant-coureurs, bien qu’invisibles pour beaucoup, sont bel et bien là.
Il est impératif de les identifier, de les traquer sans relâche.
Car, en matière de santé rénale, la négligence n’est pas une option. Le prix à payer est trop élevé.
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