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« Triple A » de Jihane El Bahhar : Une nouvelle voix du cinéma marocain en salles dès le 11 septembre

« Triple A » de Jihane El Bahhar : Une nouvelle voix du cinéma marocain en salles dès le 11 septembre

La réalisatrice marocaine Jihane El Bahhar dévoile son second long-métrage « Triple A », une comédie noire aux accents dramatiques, qui sortira sur les écrans nationaux le 11 septembre. Couronné dans plusieurs festivals internationaux, ce film promet d’offrir un regard inédit sur des questions sociales profondes.

Le cinéma marocain s’apprête à accueillir une nouvelle œuvre d’envergure avec la sortie de « Triple A », le dernier film de la réalisatrice Jihane El Bahhar. À partir du 11 septembre, les salles nationales diffuseront ce long-métrage, fruit d’une production audacieuse et couronnée de succès dans divers festivals internationaux. « Triple A » est une comédie noire subtilement mélangée à un drame social, qui explore la vie de personnages marginalisés, confrontés aux dures réalités de la société marocaine tout en nourrissant des aspirations profondément humaines.
 
Produit par « JE Films », ce film plonge le spectateur dans un récit poignant et complexe, où l’humour se mêle à des moments de tragédie pour mieux révéler les paradoxes de la condition humaine. Les protagonistes, interprétés par un casting de haut niveau composé de Majdouline Idrissi, Aziz Dadas, Hind Benjbara, Khalil Oubaqqa, Fatima Zahra Bennacer et Abdelatif Chaouqi, incarnent des personnages dont les destins se croisent de manière inattendue, apportant une dimension narrative riche et nuancée.
 
Un récit inspiré de la réalité sociale marocaine
 
« Triple A » narre trois histoires d’amour, chacune marquée par la marginalisation et les difficultés économiques, mais toutes portées par une quête de dignité et d’affection. Ces récits, à la fois intimes et universels, capturent sous le regard de Jihane El Bahhar des instants de vie où la gravité des situations est allégée par des touches d’humour noir.
 
Ce film se distingue également par une approche poétique, empruntant des éléments du célèbre ouvrage « Le Prophète » de Khalil Gibran. La réalisatrice, en collaboration avec la scénariste Nadia Kamali Marwazi, a su intégrer des passages délicats et profonds exprimant l’amour, la douleur et l’espoir, tout en restant fidèle à une réalité sociale souvent cruelle.
 
Parmi les distinctions obtenues, le film a remporté le prix du « meilleur film étranger » au Soho International Film Festival aux États-Unis, le « prix du public » au Festival du film maghrébin à Haarlem, aux Pays-Bas, ainsi que le « prix du jury » au Festival international de Naples, en Italie.
 
En outre, « Triple A » a été sélectionné dans la compétition officielle du « Salerno Film Festival » lors de sa 77e édition, et a également été projeté dans la section « Panorama du cinéma marocain » au « Festival international du film de Marrakech » en 2023.
 
Jihane El Bahhar : une figure montante du cinéma marocain
 
Née à Casablanca, Jihane El Bahhar s’est rapidement imposée comme l’une des réalisatrices les plus prometteuses du paysage cinématographique marocain. Après des études approfondies au Maroc et à l’étranger, elle fait ses débuts en 2006 avec son court-métrage « Shift+Supp », qui lui vaudra plusieurs prix, dont le « prix du scénario » au « Festival international de Beyrouth ».
 
Son film « L’âme perdue » a marqué une étape importante dans sa carrière, récompensé notamment par le « prix de la critique » et le « prix du meilleur scénario » au Festival national du film à Tanger. Ces succès ont confirmé sa maîtrise du septième art et ont ouvert la voie à son premier long-métrage « Au pays des merveilles », suivi aujourd’hui de « Triple A », qui promet de consolider sa réputation sur la scène internationale.

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