A quelques jours de l’ouverture de la CDM Futsal 2024, Les Lions de l’Atlan sont à l’honneur sur le site de la FIFA qui publie un long entretien réalisé avec Soufiane Chaârraoui. Voici le sujet dans sa totalité:
« FIFA : Le Maroc a récemment vu sa série d’invincibilité s’arrêter à 50 matches. Une performance remarquable. Qu’en pensez-vous ?
Soufiane Chaârraoui : C’était vraiment incroyable. On ne jouait pas contre de petites équipes, mais contre l’Iran, l’Argentine, l’Italie, la France. C’était vraiment particulier. On s’entraîne beaucoup, on travaille très dur. L’entraîneur nous prépare pour chaque match. On veut gagner toutes les rencontres. Mais évidemment, on n’imagine pas que l’on va rester 50 matches sans perdre. Je n’arrive pas croire qu’on l’a fait. Le travail de notre entraîneur a commencé il y a 10 ou 15 ans. On a beaucoup souffert pour en arriver là. C’est le résultat d’un travail acharné effectué sur le long terme. Je pense que ces deux dernières années, on a vraiment montré notre potentiel. On a une grande équipe avec de grands joueurs – pour moi, le meilleur groupe de joueurs au monde – et le meilleur entraîneur au monde. On a hâte de participer à cette Coupe du Monde.
Quel genre d’entraîneur est Hicham Dguig ?
C’est un homme extraordinaire. Nous avons beaucoup appris de lui et nous continuons à apprendre de lui. Il tire le meilleur de nous-mêmes. Tout le monde a beaucoup de respect pour lui et pour les autres coaches. Nous sommes comme ses enfants. Nous voyageons beaucoup, nous souffrons beaucoup, nous passons de longues périodes sans voir notre famille, alors il est comme un père pour nous. Nous sommes une grande famille.
Que pensez-vous de Soufiane El Mesrar ?
« El Capitano » ! C’est un joueur extraordinaire, une personne extraordinaire. La première fois que j’ai intégré la sélection marocaine, il a passé beaucoup de temps à discuter avec moi. J’ai beaucoup apprécié cela. Il parle toujours aux jeunes joueurs, il leur donne des conseils. Tout le monde a beaucoup de respect pour lui. Il a beaucoup d’expérience. Ce sera sa quatrième Coupe du Monde. Sur le terrain, c’est un excellent joueur, il fait la différence dans les matchs et c’est un pion essentiel de l’équipe du Maroc.
Pouvez-vous nous parler de la passion du futsal au Maroc ?
C’est vraiment dingue. Au Brésil, tout le monde aime le futsal, tout le monde aime ses joueurs. C’est la même chose aujourd’hui au Maroc. Je suis Marocain, bien sûr, mais je crois vraiment qu’on bénéficie du meilleur soutien au monde. À l’aéroport, à l’entraînement, dans les rues, tout le monde veut prendre une photo avec chaque joueur, voire avec l’entraîneur. Les Marocains se passionnent pour tous les sports. Au futsal, nous sommes restés invaincus pendant 50 matches, avec un style de jeu magnifique, de grands joueurs et un grand entraîneur. Les gens sont devenus très attachés à nous. Cela représente beaucoup pour nous.
Vous avez été le meilleur buteur de la CAN de futsal et vous êtes en très grande forme depuis. Sur le plan personnel, êtes-vous satisfait du jeu que vous pratiquez ?
Je n’ai jamais été en meilleure forme. Avant, je jouais dans la LNFS (championnat d’Espagne de futsal). J’ai fait le choix de revenir au Maroc parce que je voulais me préparer chaque semaine avec mon entraîneur. C’est la meilleure décision de ma vie. Je travaille constamment avec mon entraîneur et on se parle beaucoup. Je me sens super bien. J’ai été très satisfait de mes prestations à la CAN et contre l’Espagne. J’espère pouvoir maintenir ce niveau et aider l’équipe pour la Coupe du Monde. J’espère y participer. C’est vraiment spécial car ce serait ma première Coupe du Monde. J’ai trop hâte.
Vous confirmez que la perte de Youssef Jouad et Bilal Bakkali sur blessure a été un coup dur ?
Youssef Jouad et Bilal Bakkali sont des joueurs clés. Ils sont essentiels à l’équipe et, pour moi, ils font partie des meilleurs joueurs du monde à leur poste. Ils pourraient jouer pour les plus grands clubs au monde. C’est très difficile car on a besoin d’eux, mais on garde la foi. Notre conviction est que tout arrive pour une raison. Ils ne sont pas avec nous sur le terrain, mais ils sont dans nos cœurs et on se battra pour eux. D’autres grands joueurs montent en puissance. Sans eux, on a battu l’Espagne, une des meilleures équipes du monde. Ils sont avec nous au centre d’entraînement, nous les voyons tous les jours et ils seront dans nos cœurs à chaque seconde de cette Coupe du Monde. Nous les savons à nos côtés.
Vous avez dit après la CAN que le Maroc était capable de gagner l’Ouzbékistan 2024. C’est toujours le cas ?
Bien sûr. Pour moi, on a la meilleure équipe du monde et le meilleur entraîneur du monde. D’accord, gagner une Coupe du Monde n’est pas chose facile. On y retrouve l’Espagne, le Brésil, le Portugal, le Kazakhstan. Je pense que huit ou neuf équipes peuvent gagner le trophée. Lors de la dernière Coupe du Monde, l’équipe est entrée dans l’histoire. On a atteint les quarts de finale et on a joué un match incroyable contre le Brésil. On a perdu 1-0, mais c’était très serré. Je pense que l’équipe a beaucoup progressé depuis. En phase à élimination directe de la Coupe du Monde, si vous commettez une petite erreur, vous êtes puni par les meilleures équipes. Le moindre faux pas peut vous mettre K.-O. Nous en avons parlé, nous allons tout faire pour rester concentrés et ne pas faire d’erreurs. Nous sommes conscients que remporter la Coupe du Monde va être difficile, mais nous ferons tout pour terminer en tête du groupe et décrocher le titre. J’y crois totalement.
Le Maroc affrontera le Portugal en phase de groupe. Que pensez-vous de l’équipe portugaise ?
C’est une équipe incroyable. Ils ont un très bon entraîneur et ils ont beaucoup de joueurs fantastiques. Je trouve que tous leurs joueurs sont bons. Ils n’ont pas de point faible. Ils sont très forts tactiquement, très forts défensivement, ils ont beaucoup d’expérience. Ils ont de la vitesse, de la technique, du rythme et une excellente finition. J’adore leur façon de jouer. Leur style est très agréable à regarder. Ils me font un peu penser au Maroc. J’aime beaucoup leur pays. Pour les supporters, la rencontre Portugal – Maroc sera un match extraordinaire.
Quel est le joueur portugais qui vous impressionne le plus ?
Ils sont plusieurs à être très bons. J’aime beaucoup Zicky. Il est encore jeune, mais il a déjà beaucoup aidé le Portugal. Il est très dangereux.
Qui sont, selon vous, les plus grands rivaux du Maroc pour le titre ?
À mon avis, c’est très serré entre le Brésil, l’Espagne et le Portugal. Si je devais choisir, je dirais le Portugal.
Qui sont, selon vous, les trois meilleurs joueurs du monde actuellement ?
Pito, bien sûr. C’est un joueur phénoménal. Ferrão faisait partie des meilleurs joueurs avant sa blessure. Aujourd’hui, il est de retour et je le placerais dans les trois premiers. On pourrait citer beaucoup de joueurs pour la troisième place, mais j’opterai pour Zicky.
Pour finir, le parcours du Maroc à la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar est-il source d’inspiration ?
C’était incroyable. On en parle souvent. Cela a montré que le travail accompli et la confiance dont ils ont fait preuve en valaient la peine. C’est une vraie source d’inspiration pour nous. C’était un évènement pour tous les Marocains. Maintenant, on veut faire quelque chose de très spécial pour tous les Marocains qui nous apportent cet énorme soutien. Je pense que le football pratiqué il y a quelques années au Qatar, nous aidera beaucoup lors de cette Coupe du Monde. »
Soufiane Chaârraoui : C’était vraiment incroyable. On ne jouait pas contre de petites équipes, mais contre l’Iran, l’Argentine, l’Italie, la France. C’était vraiment particulier. On s’entraîne beaucoup, on travaille très dur. L’entraîneur nous prépare pour chaque match. On veut gagner toutes les rencontres. Mais évidemment, on n’imagine pas que l’on va rester 50 matches sans perdre. Je n’arrive pas croire qu’on l’a fait. Le travail de notre entraîneur a commencé il y a 10 ou 15 ans. On a beaucoup souffert pour en arriver là. C’est le résultat d’un travail acharné effectué sur le long terme. Je pense que ces deux dernières années, on a vraiment montré notre potentiel. On a une grande équipe avec de grands joueurs – pour moi, le meilleur groupe de joueurs au monde – et le meilleur entraîneur au monde. On a hâte de participer à cette Coupe du Monde.
Quel genre d’entraîneur est Hicham Dguig ?
C’est un homme extraordinaire. Nous avons beaucoup appris de lui et nous continuons à apprendre de lui. Il tire le meilleur de nous-mêmes. Tout le monde a beaucoup de respect pour lui et pour les autres coaches. Nous sommes comme ses enfants. Nous voyageons beaucoup, nous souffrons beaucoup, nous passons de longues périodes sans voir notre famille, alors il est comme un père pour nous. Nous sommes une grande famille.
Que pensez-vous de Soufiane El Mesrar ?
« El Capitano » ! C’est un joueur extraordinaire, une personne extraordinaire. La première fois que j’ai intégré la sélection marocaine, il a passé beaucoup de temps à discuter avec moi. J’ai beaucoup apprécié cela. Il parle toujours aux jeunes joueurs, il leur donne des conseils. Tout le monde a beaucoup de respect pour lui. Il a beaucoup d’expérience. Ce sera sa quatrième Coupe du Monde. Sur le terrain, c’est un excellent joueur, il fait la différence dans les matchs et c’est un pion essentiel de l’équipe du Maroc.
Pouvez-vous nous parler de la passion du futsal au Maroc ?
C’est vraiment dingue. Au Brésil, tout le monde aime le futsal, tout le monde aime ses joueurs. C’est la même chose aujourd’hui au Maroc. Je suis Marocain, bien sûr, mais je crois vraiment qu’on bénéficie du meilleur soutien au monde. À l’aéroport, à l’entraînement, dans les rues, tout le monde veut prendre une photo avec chaque joueur, voire avec l’entraîneur. Les Marocains se passionnent pour tous les sports. Au futsal, nous sommes restés invaincus pendant 50 matches, avec un style de jeu magnifique, de grands joueurs et un grand entraîneur. Les gens sont devenus très attachés à nous. Cela représente beaucoup pour nous.
Vous avez été le meilleur buteur de la CAN de futsal et vous êtes en très grande forme depuis. Sur le plan personnel, êtes-vous satisfait du jeu que vous pratiquez ?
Je n’ai jamais été en meilleure forme. Avant, je jouais dans la LNFS (championnat d’Espagne de futsal). J’ai fait le choix de revenir au Maroc parce que je voulais me préparer chaque semaine avec mon entraîneur. C’est la meilleure décision de ma vie. Je travaille constamment avec mon entraîneur et on se parle beaucoup. Je me sens super bien. J’ai été très satisfait de mes prestations à la CAN et contre l’Espagne. J’espère pouvoir maintenir ce niveau et aider l’équipe pour la Coupe du Monde. J’espère y participer. C’est vraiment spécial car ce serait ma première Coupe du Monde. J’ai trop hâte.
Vous confirmez que la perte de Youssef Jouad et Bilal Bakkali sur blessure a été un coup dur ?
Youssef Jouad et Bilal Bakkali sont des joueurs clés. Ils sont essentiels à l’équipe et, pour moi, ils font partie des meilleurs joueurs du monde à leur poste. Ils pourraient jouer pour les plus grands clubs au monde. C’est très difficile car on a besoin d’eux, mais on garde la foi. Notre conviction est que tout arrive pour une raison. Ils ne sont pas avec nous sur le terrain, mais ils sont dans nos cœurs et on se battra pour eux. D’autres grands joueurs montent en puissance. Sans eux, on a battu l’Espagne, une des meilleures équipes du monde. Ils sont avec nous au centre d’entraînement, nous les voyons tous les jours et ils seront dans nos cœurs à chaque seconde de cette Coupe du Monde. Nous les savons à nos côtés.
Vous avez dit après la CAN que le Maroc était capable de gagner l’Ouzbékistan 2024. C’est toujours le cas ?
Bien sûr. Pour moi, on a la meilleure équipe du monde et le meilleur entraîneur du monde. D’accord, gagner une Coupe du Monde n’est pas chose facile. On y retrouve l’Espagne, le Brésil, le Portugal, le Kazakhstan. Je pense que huit ou neuf équipes peuvent gagner le trophée. Lors de la dernière Coupe du Monde, l’équipe est entrée dans l’histoire. On a atteint les quarts de finale et on a joué un match incroyable contre le Brésil. On a perdu 1-0, mais c’était très serré. Je pense que l’équipe a beaucoup progressé depuis. En phase à élimination directe de la Coupe du Monde, si vous commettez une petite erreur, vous êtes puni par les meilleures équipes. Le moindre faux pas peut vous mettre K.-O. Nous en avons parlé, nous allons tout faire pour rester concentrés et ne pas faire d’erreurs. Nous sommes conscients que remporter la Coupe du Monde va être difficile, mais nous ferons tout pour terminer en tête du groupe et décrocher le titre. J’y crois totalement.
Le Maroc affrontera le Portugal en phase de groupe. Que pensez-vous de l’équipe portugaise ?
C’est une équipe incroyable. Ils ont un très bon entraîneur et ils ont beaucoup de joueurs fantastiques. Je trouve que tous leurs joueurs sont bons. Ils n’ont pas de point faible. Ils sont très forts tactiquement, très forts défensivement, ils ont beaucoup d’expérience. Ils ont de la vitesse, de la technique, du rythme et une excellente finition. J’adore leur façon de jouer. Leur style est très agréable à regarder. Ils me font un peu penser au Maroc. J’aime beaucoup leur pays. Pour les supporters, la rencontre Portugal – Maroc sera un match extraordinaire.
Quel est le joueur portugais qui vous impressionne le plus ?
Ils sont plusieurs à être très bons. J’aime beaucoup Zicky. Il est encore jeune, mais il a déjà beaucoup aidé le Portugal. Il est très dangereux.
Qui sont, selon vous, les plus grands rivaux du Maroc pour le titre ?
À mon avis, c’est très serré entre le Brésil, l’Espagne et le Portugal. Si je devais choisir, je dirais le Portugal.
Qui sont, selon vous, les trois meilleurs joueurs du monde actuellement ?
Pito, bien sûr. C’est un joueur phénoménal. Ferrão faisait partie des meilleurs joueurs avant sa blessure. Aujourd’hui, il est de retour et je le placerais dans les trois premiers. On pourrait citer beaucoup de joueurs pour la troisième place, mais j’opterai pour Zicky.
Pour finir, le parcours du Maroc à la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar est-il source d’inspiration ?
C’était incroyable. On en parle souvent. Cela a montré que le travail accompli et la confiance dont ils ont fait preuve en valaient la peine. C’est une vraie source d’inspiration pour nous. C’était un évènement pour tous les Marocains. Maintenant, on veut faire quelque chose de très spécial pour tous les Marocains qui nous apportent cet énorme soutien. Je pense que le football pratiqué il y a quelques années au Qatar, nous aidera beaucoup lors de cette Coupe du Monde. »