Au-delà de la généralisation de l’AMO à l’ensemble de la population, l’Etat Social visé, consiste en une discrimination positive au profit des populations vulnérables et de la Classe Moyenne à travers principalement le soutien et l’amélioration de leur pouvoir d’achat, leur accès à des infrastructures et à une qualité de soins performants, disponibles et de proximité, leur accès à une Ecole Publique gratuite, bouillon de culture, berceau de valeurs, matrice de l’innovation et véritable ascenseur social, leur accès préférentiel au logement principal.
De grandes réformes et un dispositif multidimensionnel sont déjà en marche et s’opèrent à un rythme soutenu. Les débuts de leur impact sont palpables et leur retentissement résonne ici et à l’international.
L’objectif de la réflexion partagée ici aujourd’hui, est de mettre le focus sur un maillon qui peut apporter une valeur ajoutée au dit dispositif mis en œuvre en termes d’allocation des fonds, de création de relais, de mise en œuvre, d’impact, de résultats et de durabilité.
Il consiste en :
1- la mutualisation des Conseils des Oeuvres Sociales publics en Pôle Public des Œuvres Sociales, et la généralisation des services qu’ils offrent, à l’ensemble des fonctionnaires et à leurs familles sans exception,
2- la création d’un Pôle Privé des Oeuvres Sociales qui offre au moins les mêmes services que le Pôle Public proposé, au profit de l’ensemble des salariés affiliés à la CNSS et à leurs familles.
Il est proposé également que le Conseil des Œuvres Sociales Privé soit financé par :
▪ Les banques,
▪ Les assurances,
▪ Les sociétés privées agissant dans des secteurs hautement rentables :
○ hydraucarbures
○ pêche hauturière
○ minier
○ … etc
Un Conseil Supérieur des Œuvres Sociales devrait voir le jour pour assurer la modernisation, l’harmonisation, la supervision et le contrôle des deux Pôles des Conseils public et privé.
Faut-il rappeler ici que les quelques Conseils des Œuvres Sociales et assimilés existants aujourd’hui, offrent notamment, à leurs adhérents :
▪ des Economats qui leurs vendent les principaux produits alimentaires et l’électroménager au prix de gros,
▪ différents prêts à des taux préférentiels,
▪ une assurance maladie complémentaire à un coût symbolique,
▪ des remises significatives sur des projets de logement conventionnés,
▪ des remises substantielles sur les prix du transport ferroviaire,
▪ l’accès à des clubs de sport, à des centres d’estivage et à des restaurants à des prix très préférentiels.
Grâce à la généralisation, à la mutualisation et à la modernisation proposées ici, les deux « Pôles Conseils des Œuvres Sociales » pourraient élargir leur intervention à bien d’autres services essentiels non couverts jusqu’à présent, avoir plus de poids pour négocier de meilleurs tarifs et une meilleure qualité de service auprès de leurs différents partenaires, et faire baisser par conséquent, d’une façon significative, le coût que paient leurs adhérents pour chaque service.
Sont visés ici notamment, un taux de prêt bancaire préférentiel pour l’acquisition du logement principal, des conditions plus souples de financement d’un logement économique, l’accès collectif à des terrains publics à prix préférentiel pour la construction du logement principal, un tarif moindre pour l’assurance moto et auto avec échelonnement des paiements, une prise en charge plus fluide dans les cliniques privées, le paiement de la seule partie non remboursable par l’AMO à l’achat des médicaments en pharmacie, le remboursement intégral des médicaments de maladies chroniques, la prise en charge des frais d’hospitalisations lourdes, la prise en charge des traitements et soins des enfants handicapés, des frais de scolarité préférentiels pour les parents ayant fait le choix de l’école privée pour leurs enfants, des tarifs préférentiels pour le transport en commun et pour la RAM … et j’en passe.
Par ailleurs, et outre les multiples avantages sociaux que le pôle public et le pôle privé vont offrir à des millions de familles, qui vont améliorer d’une façon significative et pérenne leur pouvoir d’achat et leurs conditions et qualité de vie, lesdits pôles vont disposer de nouveaux moyens financiers pour investir dans de nouvelles infrastructures liées à leur objet et contribuer en conséquence, à la création de dizaines de milliers d’emplois additionnels stables et durables.