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Royaume-Uni: recul du taux de chômage à 4,2% à fin juin et ralentissement de la croissance des salaires

Le taux de chômage a reculé au Royaume-Uni sur les trois mois terminés en juin, à 4,2% contre 4,4% pour les trois mois courant jusqu’à mai, et la croissance des salaires a ralenti, a indiqué mardi l’office britannique des statistiques ONS.

La progression annuelle dans les rémunérations moyennes des employés hors bonus a atteint 5,4% entre avril et juin, indique encore l’ONS, contre 5,8% pour les trois mois achevés en mai.
Hors inflation, cette croissance des rémunérations atteint 2,4% (hors bonus) contre 2,5% pour les trois mois précédents.

Les autorités monétaires s’inquiètent de la persistance d’une inflation des salaires qui les a amenées jusqu’à présent à ne pas souhaiter baisser les taux d’intérêt trop vite, rapporte l’AFP.

La Banque d’Angleterre a procédé au début du mois à sa première baisse de taux depuis 2020, à 5% contre 5,25% précédemment.

« Le ralentissement de la croissance des salaires sera bienvenu par la Banque d’Angleterre comme un signe que les conditions sur le marché du travail continuent à se détendre », commente Ruth Gregory, de Capital Economics, qui anticipe deux baisses de taux de 25 points de base supplémentaires cette année.

La chancelière de l’Echiquier (ministre des Finances) Rachel Reeves a par ailleurs estimé que les chiffres du jour montrent qu’il y a « plus à faire pour aider les gens à trouver un emploi car si vous pouvez travailler, vous devriez travailler ».

« Cela fera partie de mon budget plus tard cette année lorsque je devrai prendre des décisions difficiles sur les dépenses, les aides et les impôts pour réparer les bases de notre économie », ajoute-t-elle dans un communiqué.

Le nombre d’offres d’emploi à pourvoir a par ailleurs reculé, ce qui montre que les tensions sur le marché du travail britannique, où les entreprises dans de nombreux secteurs ont depuis plusieurs années éprouvé du mal à trouver de la main-d’œuvre, continuent de se résorber.

Ces offres reculent pour la 25e période d’affilée, souligne l’ONS, mais elles sont encore supérieures aux niveaux d’avant la pandémie de Covid-19.