Samedi soir, l’armée israélienne a affirmé que cette frappe avait permis l’élimination d’au moins 19 combattants du Hamas et du Jihad islamique, dont elle a publié la liste.
La Maison Blanche a assuré que les Etats-Unis étaient « profondément préoccupés » par cette frappe israélienne.
« Cela montre l’urgence d’un cessez-le-feu et d’un accord sur les otages, pour lesquels nous continuons à travailler sans relâche », a déclaré un porte-parole de la Maison Blanche.
Téhéran condamne un « crime de guerre » et appelle la communauté internationale à soutenir le peuple palestinien.
Cette attaque « prouve une fois de plus que le régime d’apartheid d’Israël ne respecte aucune des règles et régulations du droit international ni les principes moraux et humains », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
Le Qatar, qui joue le rôle de médiateur entre Israël et le Hamas, a demandé une « enquête internationale urgente ».
Le ministère des Affaires étrangères a réclamé « l’envoi d’enquêteurs indépendants de l’ONU afin de mener des investigations sur le ciblage continu par les forces d’occupation israéliennes d’écoles et d’abris pour les personnes déplacées ».
Le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell s’est dit « horrifié par les images d’une école de Gaza servant d’abri, touchée par une frappe israélienne, qui aurait fait des dizaines de victimes palestiniennes ».
« Au moins dix écoles ont été ciblées ces dernières semaines. Il n’y a pas de justification à ces massacres, » a-t-il écrit sur X.
La France « condamne » « avec la plus grande fermeté » la frappe israélienne.
« Depuis plusieurs semaines, des bâtiments scolaires sont visés de manière répétée, avec un nombre de victimes civiles intolérable », s’indigne le ministère français des Affaires étrangères, rappelant « que le respect du droit international humanitaire s’impose à Israël ».
Londres s’est dit « horrifié » par la frappe israélienne et réclame « un cessez-le-feu immédiat ».
« Le Hamas doit cesser de mettre en danger les civils. Israël doit se conformer au droit humanitaire international », a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Lammy sur X.
Le gouvernement espagnol a condamné « l’attaque contre l’école d’Al Daraj, dans laquelle sont morts des dizaines de civils ».
« Nous exigeons une fois de plus le respect total des mesures provisoires imposées par la Cour internationale de Justice et la protection de la population civile », a-t-il ajouté.
Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué que « Moscou est profondément choquée par ce qui s’est passé ».
« Nous constatons avec regret que de telles frappes dans la bande de Gaza, qui font des victimes civiles, sont systématiques (…) Nous pensons qu’il n’y a et qu’il ne peut y avoir aucune justification à ces attaques ».
Le ministère turc des Affaires étrangères dénonce un « nouveau crime contre l’humanité ».
« Israël a commis un nouveau crime contre l’humanité en massacrant plus d’une centaine de civils qui avaient trouvé refuge dans une école », écrit le ministère, qui dénonce « une fois de plus » la volonté du Premier ministre Benjamin Netanyahu « de saboter les négociations sur un cessez-le-feu ».
La Rapporteure spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, l’Italienne Francesca Albanese, a accusé Israël de « génocide » des Palestiniens.
« Israël commet un génocide des Palestiniens, un quartier à la fois, un hôpital à la fois, une école à la fois, un camp de réfugiés à la fois, une zone de sécurité à la fois », après plus de dix mois de guerre dans la bande de Gaza, a déclaré Mme Albanese sur X.
Le chef de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a posté sur X : « Je suis sans voix. Combien de femmes et d’enfants perdront encore la vie avant un cessez-le-feu ? L’horreur que subissent les civils de Gaza doit cesser ».
Le parti Hezbollah libanais, pro-iranien et proche allié du Hamas, a déclaré que « ce que le gouvernement ennemi a fait confirme (…) que parler d’un cessez-le-feu et fixer de nouvelles dates pour des négociations n’est rien d’autre que des mensonges et des tromperies qui ne tromperont pas le peuple palestinien, ses factions de résistance et les fronts de soutien ».
Le Koweït a estimé qu’il s’agit « d’une continuation des violations flagrantes du droit international ».
Le ministère des Affaires étrangères souligne « la nécessité pour la communauté internationale et le Conseil de sécurité d’intervenir pour mettre fin à ces crimes odieux contre un peuple sans défense ».
Le ministère omanais des affaires étrangères a estimé que « le fait de prendre pour cible des écoles et des installations civiles constitue une violation flagrante du droit humanitaire international et des résolutions de légitimité internationale ».
Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Jasem Mohamed Albudaiw, a « fermement condamné » l’attaque.
« Les attaques violentes et continues lancées par les forces d’occupation israéliennes contre les civils palestiniens (…) et leur ciblage direct des abris et des camps de personnes déplacées sont considérés comme des crimes de guerre ».