Faute de grande finale, les représentants du football africain lors de cette édition du centenaire des Olympiades auront à jouer la petite finale qui, elle aussi, ne manque point d’enjeu, du fait qu’il y a une médaille de bronze qu’il faut aller chercher.
Le Maroc, qui avait remporté la CAN U23 au détriment de cette même équipe d’Egypte, aura à cœur de rééditer cette performance aux JO, d’autant plus que les Lionceaux de l’Atlas sont bien outillés pour atteindre cet objectif. Ce qui serait une première pour le football national qui, de par le passé, sur sept participations olympiques, n’avait atteint le second tour qu’une seule fois, à Munich en 1972.
En vue de ce match qui sera sifflé par l’arbitre norvégien Espin Iskas, la sélection marocaine a regagné, mardi, Nantes en provenance de Marseille, se mettant aussitôt au travail afin de peaufiner les ultimes réglages susceptibles de la mener vers la troisième marche du podium.
L’équipe devrait être au grand complet avec le retour de Bilal El Khannous dont l’absence pour cumul de cartons s’est fait sentir lors du match de demi-finale perdu contre l’Espagne par 2 à 1.
Une opposition bien loin d’être une simple sinécure pour la formation marocaine qui doit être au meilleur de sa forme, exploitant à bon escient les moindres opportunités pour dépasser le cap égyptien.
Pour rappel, au cours de ces Jeux, la sélection marocaine avait annoncé la couleur d’entrée en s’offrant au match inaugural l’équipe d’Argentine (2-1), double championne olympique lors des éditions 2004 à Athènes et 2008 à Pékin. Le second match de la phase de poules a vu le Onze national marquer le pas après s’être incliné face à l’Ukraine (2-1), avant de se ressaisir de la plus belle des manières contre l’Irak en sellant les débats de cette partie sur le large score de trois à zéro.
Comme précité, en demi-finale, l’EN s’est inclinée devant l’Espagne, alors que l’Egypte a été défaite par 3 buts à 1 par la France. Les Bleus auront à jouer l’Espagne en finale vendredi à 17 heures au Parc des Princes à Paris.
Mohamed Bouarab