S’agissant de l’amélioration de l’offre, Mohamed Kiliouine a appelé à la réorganisation du système de formation et de l’enrichir des valeurs d’égalité, d’équité et d’intégration, en plus du développement et de l’adaptation des infrastructures. Ce qui a nécessité la réhabilitation de quelques centres de colonies de vacances, voire de les reconstruire selon une architecture qui soit compatible avec les spécificités de la jeunesse marocaine.
« Les associations de la société civile doivent s’ouvrir au secteur privé et aux institutions publiques et élues, pour remplacer les espaces qui font l’objet de réparations ou d’entretien, car il n’y a pas de qualité dans des infrastructures délabrées », a fait savoir le président de Fédération nationale des colonies de vacances. Et d’ajouter : « En harmonie avec la vision du département de la Jeunesse, nous accompagnons, en tant que Fédération, de profondes transformations structurelles dans les qualités de l’animateur et du manager, ainsi dans celles des associations en fonction des critères de sérieux et de crédibilité ».
Selon lui, les enjeux sont multiples : le plus important étant de mesurer l’impact de la modernisation de la formation sur les colonies de vacances, et l’indice de qualité en matière de gouvernance et de transparence, tout en mettant en place une nouvelle grille d’évaluation civile qui prend en compte l’ouverture, la recherche de financements non traditionnels et l’ouverture aux partenariats avec des acteurs économiques et pouvoirs publics et élus.
H.T