Les Lionceaux de l’Atlas et la Rojita, avec des styles de jeu différents mais séduisants et des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment, aborderont cette demi-finale, lundi, avec un dessein unique et des historiques distincts. Les Marocains pour rallier une finale historique. Les Espagnols en quête de l’or qu’ils ont raté de peu à Tokyo.
Aussi l’Espagne a-elle déjà remporté le tournoi olympique en 1992, à domicile. La Rojita compte également trois médailles d’argent.
En face, les Marocains, plus que jamais déterminés à marquer l’histoire de ces JO, sont munis de toutes les armes fatales qui leur permettent de défier n’importe quelle équipe et dicter un style de jeu beau et efficace.
En effet, les Nationaux, depuis le début de la compétition, se sont illustrés durant les 4 premières rencontres dans tous les compartiments du jeu. Depuis l’infranchissable Mounir Kajoui, en passant par un milieu de terrain « Tiki-takesque » pour arriver à une attaque pulvérisante, ils ont toujours su proposer leur jeu tout en exploitant les failles de l’adversaire pour faire trembler les filets.
En revanche, l’Espagne, l’un des favoris de ces Jeux peut s’appuyer sur les jeunes Barcelonais, Pau Cubarsi et Fermin Lopez, vainqueur de l’Euro avec les A en juillet et auteur d’un doublé contre le Japon en quarts (3-0), et sur le gardien parisien Arnau Tenas.
Qualifiée après deux matchs en phase de poules suite à ses victoires contre l’Ouzbékistan (2-1) et la République Dominicaine (3-1), elle avait ensuite chuté contre l’Egypte avec une équipe remaniée (1-2). La Rojita a remis les pendules à l’heure en quarts en surclassant les Nippons.
Le Maroc a, pour sa part, brillamment commencé sa compétition, avec une victoire obtenue face à l’Argentine, avant de céder contre l’Ukraine (1-2) non sans dominer le match, et ensuite se remettre à l’endroit, avec deux succès contre l’Irak (3-0), puis les États-Unis en quart de finale (4-0).
Seule ombre au tableau, le milieu Bilal El-Khannouss sera suspendu pour cette demi-finale.
Guidé par leur capitaine et habitué des lieux, l’inconditionnel Achraf Hakimi, « meilleur latéral du monde » selon son entraîneur Tarik Sektioui, les Marocains n’ont jamais véritablement tremblé. Au Stade Vélodrome, ils peuvent certainement compter sur un public nombreux qui affluera de toute la France et d’ailleurs.
Maroc/Espagne et France-Egypte, s’affronteront en demi-finales… deux nations européennes et deux africaines et trois médailles en jeu.