Ces proportions sont respectivement de 74% et de 19% dans « l’agro-alimentaire », de 71% et de 17% dans la « chimie et parachimie » et de 48% et de 30% dans le « textile et cuir », fait savoir BAM dans un bulletin sur les résultats trimestriels de son enquête de conjoncture.
Dans « l’électrique et électronique », le climat des affaires aurait été qualifié de « normal » par 80% des industriels et de « favorable » par 20% d’entre eux. Dans la « mécanique et métallurgie », ces parts se situent respectivement à 54% et à 31%.
Concernant les conditions d’approvisionnement au T2- 2024, elles auraient été qualifiées de « normales » selon 73% des industriels et de « difficiles » pour 25% d’entre eux. Cette dernière proportion atteint 44% dans « l’électrique et électronique », 34% dans la « mécanique et métallurgie », 28% dans la « chimie et parachimie » et 10% dans le « textile et cuir », rapporte la MAP.
En revanche, les entreprises de « l’agroalimentaire » estiment que leur approvisionnement en matières premières est « normal », indique BAM, ajoutant que les effectifs employés auraient stagné selon 81% des patrons et augmenté selon 16% d’entre eux. Ces parts se situent respectivement à 90% et à 9% dans la « chimie et parachimie », à 79% et à 15% dans la « mécanique et métallurgie » et à 62% et à 35% dans le « textile et cuir ».
Par ailleurs, 70% des entreprises de « l’électrique et électronique » déclarent une hausse et 30% une stagnation. Dans « l’agro-alimentaire », les entreprises déclarent une stagnation des effectifs employés.
Pour les trois prochains mois, 72% des industriels prévoient une stagnation des effectifs et 21% une hausse. Pour ce qui est des coûts unitaires de production, ils auraient stagné selon 57% des industriels et augmenté d’après 27%. Cette dernière proportion se situe à 44% dans « l’électrique et électronique », à 37% dans la « chimie et parachimie » et à 29% dans le « textile et cuir ».
En revanche, 61% des entreprises de la « mécanique et métallurgie » déclarent une stagnation et 36% une baisse. Dans « l’agro-alimentaire », les coûts unitaires de production auraient stagné d’un trimestre à l’autre selon les industriels.
Au T2-2024, la situation de la trésorerie aurait été qualifiée de « normale » par 77% des entreprises et de « difficile » par 19% d’entre elles. Cette dernière proportion se situe à 37% dans la « chimie et parachimie » et à 24% dans le « textile et cuir ». Dans « l’agro-alimentaire », la « mécanique et métallurgie » et « l’électrique et électronique », la majorité des entreprises indiquent une situation de trésorerie « normale ».