Par niveau de risque, l’encours des créances pré-douteuses a reculé de 5,6% à 6,2 MMDH, tandis que celui des créances douteuses a crû de 5,2% à 8,9 MMDH, précise la même source.
Les créances compromises ont, pour leur part, augmenté de 8% à 79,7 MMDH. La part des créances pré-douteuses dans le total des créances en souffrance s’est ainsi contractée d’un point à 7% et celle des créances compromises a affiché une hausse à 84%. La part des créances douteuses s’est, quant à elle, maintenue à 9%, rapporte la MAP.
BAM fait également savoir que les provisions pour créances en souffrance ont progressé de 5,3%, induisant un taux de provisionnement en baisse à 67% d’une année à l’autre.
Ce taux ressort à 74% pour la catégorie des créances compromises, 49% pour les créances douteuses et 7% pour les créances pré-douteuses.
Par ailleurs, le rapport indique que les banques ont constitué 13,9 MMDH de provisions à caractère général pour couvrir les créances sensibles. Ces provisions représentent 1,4% des crédits sains.
Sur base consolidée, les créances en souffrance sur la clientèle des 11 groupes bancaires totalisent 131,9 MMDH, en augmentation de 2,1% par rapport à fin 2022. Il en résulte un taux de risque en baisse de 0,2 point à 9,2%.
Pour ce qui est des provisions constituées par les 11 groupes bancaires en couverture des créances en souffrance, elles ont progressé de 2,6% à près de 89 MMDH. Il en résulte un taux de couverture stable à 67%.
Les créances en souffrance portées par les filiales à l’étranger, notamment en Afrique subsaharienne, ont, pour leur part, totalisé un encours de 16,6 MMDH, soit un taux de risque en baisse de 1,3 point à 7,3%. Le taux de couverture de ces créances par les provisions s’est amélioré de 0,4 point à 81,1%.
Outre le provisionnement des créances en souffrance, les groupes bancaires ont provisionné les créances sensibles répondant aux critères de la norme IFRS 9 à hauteur de 14,2% en moyenne. Elles ont également couvert les créances saines ne présentant pas d’indice de vulnérabilité par des provisions préventives représentant 0,8% de leurs encours.