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Onze national : Un naufrage collectif !

Onze national : Un naufrage collectif !
Que s’est-il passé entre le match des Olympiens contre l’Argentine et l’Ukraine? En un clin d’œil, les Lionceaux de l’Atlas étaient portés en triomphe. En un clin d’œil, ils ont été roulés dans la farine. Est-ce leur victoire contre l’Argentine qui leur a procuré ce sentiment d’outrecuidance? Au point de prendre la « pauvre » Ukraine d’en haut? Une attitude après laquelle les Marocains se sont retrouvés les quatre fers en l’air dans une mare de honte et de surprise.

Qui est responsable de ce naufrage parisien d’un groupe marocain qui a pourtant séduit face au champion olympique l’Argentine? Que s’est-il réellement passé entre mercredi et samedi pour que des joueurs marocains triomphants soient méconnaissables devant une Ukraine pourtant défaite par la sélection de l’Irak? Qui est responsables de cette défaite retentissante contre l’Ukraine? Sektioui, le coach? Les joueurs? Le plan de jeu?

Eh bien tout ce beau monde est responsable. Inconcevable, pour un coach qui semble avoir oublié l’Abécédaire du foot: on ne change pas une équipe qui gagne. Pour leur part, Les joueurs endossent une bonne partie de cette défaite. Comme cette attitude nonchalante de la première période où ils ont manqué d’agressivité. Gagner l’Argentine ne veut pas dire qu’on est imbattable. Les joueurs ont produit un foot de très mauvaise facture et commis un véritable gâchis sous le regard impassible du Sieur Sektioui qui n’a rien pour haranguer ces joueurs via des coups de gueule qui auraient pu les réveiller ? Était-ce lui l’auteur de cette formation alignée ? Les mauvaises langues affirment le contraire. Juste parce qu’il a entendu ça et là que Zelzouli n’a pas eu sa chance contre l’Argentine, il l’a titularisé contre l’Ukraine. Ah ! Si seulement il avait pris une autre décision. Car l’enfant de Béni Mellal l’a déçu.

Comme nous tous. Comment un instant Sektioui avait préféré Zelzouli à Akhoumach ou encore Bouchouari, deux talents à l’état pur? D’ailleurs Akhoumach qu’on croyait indisponible a été époustou ant lors des dernières minutes de jeu. Bouchouari n’a pas besoin de l’avis de Sektioui pour être reconnu grand joueur. Puis pourquoi Sektioui s’est érigé en spectateur passif lorsque le ballon stagnait sur le côté droit où Hakimi régnait en maître sans efficacité.

A cela s’ajoute cette attitude incompréhensible de laisser Rahimi esseulé au milieu de la défense ukrainienne. Rahimi est un buteur-né. Il a, constamment, besoin de toucher des ballons, afin de garder éveillé son instinct de buteur. Toutes les occasions qu’il s’est créées c’est lui qui les a décrochées. Pourquoi le public en a-t-il après le sélectionneur national ? Pour la simple raison que les Dieux du football avaient pris le Fassi sous leurs ailes en lui accordant un penalty et une expulsion. Deux cadeaux qu’il n’a jamais eus même dans ses rêves les plus fous. Mais dommage que le cadet des Sektioui n’a pas su en tirer profit.

Loin de nous l’idée de nous immiscer dans le travail du coach national. Mais nous sommes toutefois étonnés de voir que des choses si évidentes aient pu échapper à la perspicacité du jeune sélectionneur.

Nous aimerions assurer Tarek Sektioui de notre soutien inconditionnel ; du moment qu’il use de ses automatismes d’excellent joueur qu’il était de coach d’avenir qu’il aimerait devenir.

Soutien inconditionnel à Sektioui
Tarek a une nouvelle chance. Certes, contre l’Irak, ce ne sera pas une partie de thé. Mais le groupe dont il dispose regorge de jeunes pépites : Bensghir, Bouchouari, Akhoumach, Rahimi, Azzouzi, Akhnouss, Richardson, Hakimi, Kajoui, Targhalline, El Ouahidi, Boukamir… Un bon placement des joueurs accompagné d’un bon timing et le tour est joué. Puisse Sektioui tirer profit de cette défaite qui, nous l’espérons, sera salutaire contre l’Irak.