Sur place, des dizaines de militants et de soutiens, sont venus soutenir, drapeaux à la main, les sportifs palestiniens qui doivent concourir pendant ces JO de Paris 2024, ainsi que leur staff.
L’Ambassadrice de Palestine en France, Hala Abou-Hassira, était également présente au premier rang pour les accueillir, de même que la basketteuse française, Emilie Gomis, ambassadrice déchue des JO, mise au ban après avoir partagé des publications dénonçant la colonisation des terres Palestiniennes.
Dans le hall de l’aéroport, et jusqu’à l’extérieur, les slogans de « Free Palestine » et « Tahia Falastine » (vive la Palestine) ont retenti, sous les objectifs, nombreux, des personnes venues immortaliser ce moment particulièrement important dans le contexte géopolitique actuel.
Huit athlètes palestiniens vont concourir pour ces JO, dans six disciplines dont Omar Ismaïl pour le Taekwondo, Fares Badawi pour le judo, Jorge Antonio Salhe pour le tir, Layla Al-Masri et Mohammed Dwedar pour le 800 mètres, Valérie Rose Tarazi et Yazan Al-Bawwab pour la natation et enfin Wassim Abou Sal pour la boxe.
Pour rappel, dans une lettre adressée en début de semaine au président du CIO (Comité internation olympique), Thomas Bach, et au président de la FIFA (Fédération Internationale de Football), Gianni Infantino, le comité olympique palestinien et la fédération palestinienne de football ont demandé l’exclusion des athlètes israéliens pour avoir notamment violé la trêve olympique imposée du 19 juillet au 15 septembre en violant « cette trêve dans les premières 24 heures en poursuivant ses bombardements ses bombardements sur Gaza, entraînant la mort d’au moins 70 Palestiniens ».