La délégation marocaine était conduite par l’ambassadeur directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale, Mohamed Methqal. Elle comprenait notamment l’ambassadeur du Maroc en Guinée et en Sierra Leone, Isam Taïb.
La cérémonie d’ouverture de cette réunion a connu la participation du président du Libéria, Joseph Nyuma Boakai, ainsi que des ministres et experts des délégations des États membres des pays de l’Union du Fleuve Mano (Côte d’Ivoire, Guinée, Liberia et Sierra Leone).
Lors de cette Réunion de haut niveau, M. Methqal a prononcé un discours au nom du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, dans lequel il a affirmé la disposition du Royaume du Maroc à poursuivre, conformément aux Hautes Orientations Royales, son accompagnement et son soutien aux Etats membres et au Secrétariat de l’UFM au niveau bilatéral, régional et multilatéral.
Dans le communiqué conjoint final adopté à l’issue de cette réunion, les ministres se sont félicités du rôle important joué par le Royaume du Maroc en tant que partenaire bilatéral stratégique et historique des Etats membres de l’Union du Fleuve Mano et de son appui ferme et constant au Secrétariat de cette organisation sous-régionale.
Les délégations de l’UFM ont examiné, lors de cette rencontre, une série de questions d’ordre politique, économique, social, sécuritaire et institutionnel, visant à revitaliser leur Union, notamment en ce qui concerne la mobilité des personnes et des biens et la mise en œuvre du cadre institutionnel de la CEDEAO.
Cette réunion a également abordé la question du projet pilote d’une monnaie unique et les moyens de renforcement institutionnel du Secrétariat de l’Union du Fleuve Mano.
Pour rappel, le Maroc est un membre observateur au sein de l’Union du Fleuve Mano, depuis 2002, date à laquelle le Royaume avait facilité une médiation entre la Sierra Leone, le Liberia et la Guinée pour restaurer la confiance et la paix dans la région permettant de mettre fin aux conflits qui entravaient les relations entre ces pays.