Le taux d’insertion des diplômés de la formation professionnelle dans le marché du travail a atteint 90 %, a affirmé lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri.
Il a ajouté que le taux d’insertion dans les secteurs prometteurs est de 81,4 % dans l’industrie automobile, 70 % dans le secteur de l’électricité et 66 % dans le secteur de l’intelligence artificielle.
Les programmes du ministère ont enregistré des taux d’insertion « encourageants », s’est félicité le ministre, notant que 120.000 personnes ont accédé au marché du travail dans le cadre du programme « Idmaj » via l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences, dont 35 % sont des diplômés des instituts de formation professionnelle et 23 % des diplômés universitaires.
En outre, 20.000 personnes ont bénéficié du programme « Tahfiz », dont 27 % de diplômés des instituts de formation professionnelle et 25 % des lauréats des universités. Quant au programme « Awrach », 10 % des bénéficiaires sont des diplômés d’instituts de formation professionnelle et 13 % des diplômés universitaires.
M. Sekkouri a également souligné que la justice spatiale en matière de formation professionnelle est au centre des priorités du gouvernement, faisant état de 2055 instituts de formation professionnelle répartis à travers le Royaume, dont 420 relevant de l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, 275 instituts affiliés à des secteurs gouvernementaux (dont environ 67 institutions appartenant au secteur agricole), et 1360 instituts appartenant au secteur privé.
Le nombre d’apprenants s’élève à près de 418.000, dont 300 mille dans le secteur public et 113 mille dans le secteur privé, avec 145 internats d’une capacité d’accueil d’environ 20.000 lits et 100 centres de formation par apprentissage, a ajouté M. Sekkouri.
En réponse à une autre question sur la participation des femmes au marché du travail, le ministre a indiqué que le taux des femmes employées dans le secteur formel et dans le travail rémunéré est encourageant, relevant que les chiffres de la Caisse nationale de sécurité sociale font ressortir que plus de 33 % de postes de travail créés sont occupés par des femmes, atteignant même 44 % dans certains secteurs.