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WeCasablanca Festival. Une soirée haute en couleur en ouverture de l’édition 2024

L’espace Toro de Casablanca a vibré, jeudi soir, au rythme effervescent du WeCasablanca Festival 2024, marquant le coup d’envoi d’une série de festivités musicales et culturelles qui prennent fin ce soir.

Les festivités ont débuté en grande pompe avec une performance électrisante de DJ D33PSOUL. Connu pour ses mixes envoûtants et ses rythmes entraînants, D33PSOUL a su captiver le public dès les premières notes, plongeant les spectateurs dans une ambiance joyeuse et dynamique. Ses beats pulsants ont résonné à travers la place, mettant immédiatement les festivaliers dans l’ambiance.

La soirée a ensuite pris une tournure plus éclectique avec le groupe Meteor Airlines, qui a su marier à la perfection le rock alternatif et les sonorités traditionnelles. Récemment lauréats du prix « Best Artistic Practices Awards » dans la région méditerranéenne lors de la cérémonie des Creact4Med à Barcelone, les membres de Meteor Airlines ont offert une performance mémorable. Leur musique innovante et énergique a conquis le public, faisant monter l’enthousiasme d’un cran et établissant une connexion puissante avec les spectateurs.

Pour clore cette soirée exceptionnelle, le groupe pionnier du rock marocain, Hoba Hoba Spirit, est monté sur scène. Précurseurs de la Hayha Music, ils sont célèbres pour leur mélange unique de fusion, reggae et influences traditionnelles marocaines. Leur performance captivante a résonné avec l’âme de Casablanca, offrant un spectacle qui a fait vibrer la foule. Avec des morceaux emblématiques et une énergie débordante, Hoba Hoba Spirit a transformé l’espace Toro en un véritable temple de la musique, où chaque spectateur a pu ressentir la puissance et la diversité de la scène musicale marocaine.

L’ambiance de la soirée était magique. Le public a répondu présent en masse, créant une atmosphère électrique et joyeuse. Les lumières scintillantes, les décors artistiques et les installations lumineuses ont créé une atmosphère féerique, plongeant les spectateurs dans un univers musical enchanteur.

Les spectateurs, de tous âges et horizons, ont été émerveillés par la musique, dansant et chantant avec une ferveur contagieuse. L’espace Toro s’est rapidement transformée en une vaste piste de danse en plein air, où petits et grands partageaient une même passion pour la musique.

Les échanges entre le public et les artistes sur scène ont été particulièrement émouvants. Chaque morceau était accueilli par des acclamations enthousiastes et des applaudissements nourris. Les artistes, visiblement touchés par cette réponse chaleureuse, ont multiplié les interactions avec les spectateurs, renforçant encore davantage le sentiment de communion.

WeCasablanca donne rendez-vous aux amateurs et passionnées de la musique fusion et ses influences diverses, le 19 juillet à l’espace Toro, avec les artistes polyvalents Jubantouja et Mehdi Qamoum. Mélangeant les genres musicaux, ils repoussent les frontières musicales et culturelles et envoûtent leur public avec des influences de jazz, de blues, indie rock, d’influences traditionnelles et réinventent les sonorités classiques.

Le WeCasablanca Festival 2024 a donc débuté sous les meilleurs auspices, promettant des moments inoubliables aux Casablancais et aux visiteurs. Ce festival, qui célèbre la richesse et la diversité de la culture marocaine, continue de renforcer la réputation de Casablanca comme une capitale culturelle dynamique et vibrante. Les prochains jours s’annoncent tout aussi palpitants, avec une programmation riche et variée.

Bouillon de culture
Parutions
 
« Trente et une nuits »
Le 28 juillet prochain sortira « Trente et une nuits » de Hamza Marzak. Premier tome d’une série de trois, le titre de cet ouvrage est évocateur d’une oeuvre d’origine indienne/perse bien connue de toutes et tous.
Les tomes 2 et 3 sont prévus de sortir à l’automne 2024.
 
“Le Premier Été”

L’écrivaine Noor Ikken a présenté, jeudi à la bibliothèque du Musée Mohammed VI d’art Moderne et contemporain de Rabat, son premier ouvrage “Le Premier Été”, publié chez Maha Editions.
Posant le décor de son ouvrage dans le Maroc des années 80, où “la vie prenait son temps et l’ennui n’était pas quelque chose de négatif”, l’écrivaine, nostalgique de cette époque, a expliqué avoir mis en perspective les destins féminins qui respirent l’insouciance et la liberté de l’adolescence.
“J’ai créé un monde, une sorte de puzzle », avec des personnages réels et d’autres imaginaires, a expliqué à cette occasion l’écrivaine, se disant heureuse de pouvoir partager avec le public, « un bout de temps que beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas connu ».