« Nos adversaires ont hérité d’un monde en paix et l’ont transformé en une planète en guerre », a-t-il déclaré dans un discours, souvent décousu, au dernier jour de la convention du Parti républicain à Milwaukee.
« Regardez cette attaque contre Israël. Regardez ce qui se passe en Ukraine », a-t-il lancé.
« Je mettrai fin à toutes les crises internationales que l’administration actuelle a créées, y compris l’horrible guerre avec la Russie et l’Ukraine, qui n’aurait jamais eu lieu si j’étais président », a lancé le candidat républicain, citant également la guerre dans la bande de Gaza, provoquée par l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre.
A propos du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, Donald Trump a également lancé: « Il aimerait que je revienne aussi. Je pense que je lui manque, si vous voulez savoir ».
« Je m’entends bien avec lui », a déclaré le républicain, qui avait rencontré Kim Jong Un à trois reprises sous sa présidence sans parvenir à un accord. Donald Trump a ainsi promis qu’en cas de retour à la Maison Blanche, la Corée du Nord, qui possède l’arme nucléaire, arrêterait de lancer des missiles.
En plus d’une heure et demie de discours, le candidat a repris ses thèmes favoris et dénoncé un monde, selon lui, au « bord de la Troisième Guerre mondiale ».
« Il y a une crise internationale comme le monde en a rarement connu (…), la guerre fait rage en Europe, au Moyen-Orient, un spectre croissant de conflit plane sur Taïwan, la Corée, les Philippines et toute l’Asie. Et notre planète est au bord de la Troisième Guerre mondiale », a-t-il lancé dénonçant la faiblesse du président démocrate Joe Biden.
Il oppose le contraste de sa présidence (2017-2021) où « nous n’avions pas de guerres », et promis de « rétablir la paix, la stabilité et l’harmonie dans le monde entier ».
« Sous notre direction, les Etats-Unis seront à nouveau respectés », a dit le magnat républicain.
Selon plusieurs médias américains, il pourrait s’entretenir au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Une éventuelle victoire de Donald Trump à l’élection du 5 novembre inquiète à Kiev et dans de nombreuses capitales européennes, alors que le candidat républicain entretient le flou sur la poursuite du soutien américain financier et militaire à l’Ukraine face à l’invasion russe lancée en février 2022.
« Au monde entier, je vous le dis: nous voulons récupérer nos otages et il vaudrait mieux qu’ils soient là avant que je ne prenne mes fonctions, sinon vous paierez un très lourd tribut », a encore lancé M. Trump, à propos des otages encore retenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Il s’est aussi engagé à construire une version du système de défense antimissile israélien, « Dôme de fer », pour les Etats-Unis.