Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, qui a dénoncé un « massacre odieux », a précisé que 50 personnes avaient également été blessées dans cette école du camp de Nousseirat (centre) et transférées vers l’hôpital des martyrs d’Al Aqsa.
Le mouvement palestinien a dénoncé dans un communiqué « un bombardement brutal » sur « des milliers de civils déplacés sans défense ».
Sollicitée par l’AFP, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a indiqué ne pas disposer de toutes les informations dans l’immédiat mais précisé que plus la moitié de ses infrastructures avaient été touchées depuis le début de la guerre.
« Au moins 500 personnes abritées dans ces infrastructures ont en conséquence été tuées, dont de nombreuses femmes et de nombreux enfants », a indiqué un porte-parole à l’AFP.
L’agence avait indiqué que deux de ses employés avaient été tués plus tôt samedi à Al-Bureij (centre) tandis que des secouristes avaient fait état de 10 morts dont trois journalistes locaux dans une frappe aérienne contre une maison dans le camp de Nousseirat.
« Des éclats d’obus me sont parvenus quand j’étais dans une classe, les enfants ont été blessés », a témoigné auprès de l’AFP Samah Abou Amsha, à l’école al-Jaouni. « Où devrions-nous aller? Nos enfants sont morts de peur ».
Un correspondant de l’AFP a vu des enfants apeurés pleurer et d’autres fouiller les décombres.
« Il n’y a absolument aucun endroit sûr dans la bande de Gaza », a réagi le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, dénonçant « un nouveau massacre de l’occupation israélienne ».
Alors que la guerre à Gaza entre dans son 10e mois, les efforts diplomatiques ont été relancés en vue d’un cessez-le-feu.