Cela fait près de neuf mois que dure la guerre meurtrière que mène Israël à Gaza, transformée en champ de ruines. En dépit du coût humain insoutenable, le cabinet de guerre de Benjamin Netanyahu veut opiniâtrement aller jusqu’au bout, bien que Tsahal n’arrive pas à éradiquer militairement le Hamas.
Le pragmatisme reste quand même de mise au moment où se poursuivent les pourparlers dans les coulisses. Au milieu de ce tableau nébuleux, les Américains, dont le plan pour un cessez-le-feu peine à s’imposer, continuent de parier sur les Etats arabes, notamment les signataires des accords d’Abraham, pour la période post-conflit.
Intraitable sur la solution à deux Etats, le Maroc est perçu comme un des médiateurs crédibles pour participer au succès d’un éventuel processus de paix. Reste à savoir quelle sera sa marge de manœuvre dans une équation si complexe. Décryptage.
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