Les entreprises inactives constituaient jusqu’à présent une faille dans le système fiscal marocain, car elles servaient souvent de paravent à la fraude fiscale. Les réformes fiscales de 2023 et 2024 ont introduit des mesures permettant à ces entreprises de se retirer officiellement du tissu économique, sous certaines conditions, dans le but de régulariser leur situation. Ce genre d’entreprises est au nombre de 225.000, selon les chiffres dévoilés par le ministère des Finances en 2023. Si l’Exécutif a ouvert ce chantier, c’est parce que la prolifération de ces entreprises encourageait les activités douteuses, notamment le commerce des fausses factures pour réduire le montant des impôts dus. Cependant, cet assainissement ne réussira qu’en adaptant les moyens de contrôle de l’administration fiscale.
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