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Agriculture durable: Un mémorandum d’entente pour l’optimisation des usages hydriques

Agriculture durable: Un mémorandum d’entente pour l’optimisation des usages hydriques

Le ministère de l’Agriculture a conclu un mémorandum d’entente avec l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI), et ce, en marge du forum « Journées de la Résilience au Maroc”. Cet accord est destiné à optimiser la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture. Détails.

Le forum « Journées de la Résilience au Maroc » a été ouvert mardi à Salé avec la présence du ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki et plusieurs responsables du ministère de l’Équipement et de l’Eau, des bailleurs de fonds et des organisations internationales.

Cet événement organisé en partenariat avec l’Institut International de Gestion de l’Eau (IWMI) vise à enrichir la feuille de route du Royaume pour accroître la résilience au changement climatique en offrant une plateforme pour dévoiler et transférer les résultats, les solutions et les recommandations récentes de l’IWMI, tout en soulignant l’importance cruciale de la recherche, du développement et des partenariats pour une gestion proactive des défis climatiques.

A l’issue de la première journée de cet événement phare, un mémorandum d’entente a été signé entre le ministère de l’Agriculture, représenté par la Direction de l’Irrigation et de l’Aménagement de l’Espace Agricole (DIAEA), et l’Institut international de gestion de l’eau (IWMI). Cet accord vise à développer le secteur de la réutilisation des eaux usées traitées en agriculture, à optimiser la productivité de l’eau dans les territoires et les exploitations agricoles, et à soutenir une croissance agricole durable.

Intervenant à cette occasion, le ministre de tutelle a mis en lumière les efforts du Royaume pour assurer une croissance durable, moins dépendante des aléas climatiques, et garantir un approvisionnement en eau fiable et résilient dans le cadre de stratégies agricoles et hydriques audacieuses, avec un accent particulier sur la rationalisation de l’utilisation des ressources en eau pour faire face à la raréfaction croissante de cette ressource.

Dans une déclaration à « L’Opinion », le représentant de l’Institut International de Gestion de l’Eau (IWMI) pour la région MENA, Youssef Brouziyne, a souligné l’importance des mesures formulées lors de la première session pour la durabilité environnementale et la gestion des ressources en eau dans la région.

Ces recommandations incluent la promotion de la conservation et de la préservation des écosystèmes, en particulier les écosystèmes forestiers et aquatiques tels que les rivières, » a déclaré Mr Brouziyne. « Nous mettons également en avant l’agriculture durable, notamment le non-labour, ainsi que l’adoption de technologies pour une irrigation plus efficiente. »

Ces initiatives sont cruciales pour faire face aux défis posés par les changements climatiques. La minimisation de l’occupation des zones inondables est également essentielle, car ces zones sont particulièrement vulnérables aux impacts climatiques futurs. En réduisant l’occupation de ces zones, il sera possible de mieux gérer les risques d’inondation et d’assurer la sécurité des populations locales.

« Une meilleure compréhension des systèmes hydriques souterrains est également essentielle, » a-t-il ajouté. « Il est difficile de gérer ce que l’on ne voit pas, d’où la nécessité de favoriser la recherche et le développement dans ce domaine. »

L’accent mis sur la recherche et le développement vise à améliorer les connaissances et les capacités de gestion des ressources en eau souterraines. Ces ressources, souvent invisibles mais vitales, jouent un rôle crucial dans l’approvisionnement en eau de nombreuses régions.

De son côté, la Directrice adjointe de l’IWMI, Dr. Rachael McDonnell, a souligné que le partenariat de l’IWMI avec le Maroc a déjà permis de développer un solide plan de préparation à la sécheresse pour le pays. 

Elle s’est, par ailleurs, félicitée des projets communs en cours de concrétisation, lesquels portent sur la comptabilité de l’eau et la gouvernance de la résilience à plusieurs échelles.