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Casablanca : L’empiétement intempestif sur l’espace public, un interminable chassé-croisé !

Casablanca : L’empiétement intempestif sur l’espace public, un interminable chassé-croisé !

L’occupation intempestive de l’espace public est, une fois de plus, à l’ordre du jour du Conseil de la ville de Casablanca et cette fois-ci, les agents et autres responsables locaux n’ont pas l’air d’y aller avec des pincettes mais plutôt avec des bistouris !

 
Afin de mettre fin à l’occupation intempestive des espaces terrestre et maritime à Casablanca, les autorités ont récemment mené une vaste campagne dans plusieurs quartiers. L’objectif en est d’endiguer ce phénomène qui obère la fluidité du trafic et ouvre la voie à la pollution et aux accidents de la circulation.
Cette démarche a bel et bien porté ses fruits puisque, il y a quelques mois, l’empiètement intempestif sur l’espace public s’est progressivement dissipé, jusqu’à ce qu’aux dernières nouvelles, des décors abracadabrants d’étals de marchandises sont de nouveau sortis des limbes dans les quartiers de Sidi Moumen, Mers Sultan-El Fida et El Houbous, pour ne citer que ceux-ci. Vraisemblablement, en mai, ces occupants ont littéralement fait tout ce qui leur plaisait !
Mais qu’à cela ne tienne, les autorités ne comptent pas s’arrêter sur un si bon chemin et encore moins de lâcher prise. Car réduire à minima, voire à néant, ce phénomène incommodant n’est hélas pas une si mince affaire et ce n’est pas Moulay Ahmed Afilal, vice-président du Conseil communal, qui dira le contraire. Selon ses mots : «Ces campagnes ne sont pas saisonnières. Elles se font dans la régularité et dans l’intemporalité », lance-t-il d’emblée, avant de poursuivre sur un ton plus ferme : «En cas de bévues ou de bavures, les autorités n’hésitent pas à faire le nécessaire pour entreprendre des mesures drastiques face à ce fléau ».
En effet, les autorités locales entreprennent régulièrement des actions de démolition des façades des magasins de meubles, de bois, de fruits et de légumes et des sommations de déblaiement immédiat des espaces occupés intempestivement.
Rappelons que, contrairement à ce que l’on peut lire dans certains médias ou sur certaines pages sur les réseaux sociaux, ces opérations concernent toute la ville et ne se limitent pas à la gare routière Ouled Ziane et la fameuse controverse de l’évacuation des camps de migrants subsahariens qui s’y rassemblent bon an,  mal an. De même, dans tout Casablanca, les autorités ont pris des mesures immédiates pour sanctionner le stationnement abusif des voitures dans les allées occupées par les « sabots », et pour limiter les intrusions sur le trottoir. Il en va de même pour les camions à remorque stationnés arbitrairement en plein milieu de nulle part.
Du côté du quartier Hassani, les campagnes de déblaiement des biens publics ont récemment visé des plantations aléatoires et des devantures de magasins, alors que la campagne a inclus le quartier des Habous à Derb Soltan et les quartiers adjacents.
Pour leur part, les responsables locaux du 26ème arrondissement maintiennent leurs opérations de dégagement des allées et des rues des véhicules tractés, tandis que les agents locaux du quartier de Sidi Bernoussi ont pu dégager la présence aléatoire des jardins potagers, des magasins de vêtements ainsi que celle des vendeurs ambulants de légumes et de fruits. Néanmoins, vaille que vaille, ces derniers se livrent à des défis prolongés avec les autorités et reprennent leurs « activités professionnelles » dès que ces campagnes cessent.
Houda BELABD
 

Les électrons libres se refondent dans la masse
Dès que certains magasins se mettent à bâtir des façades qui dépassent la surface qui leur est réglementairement allouée, les autorités locales remettent à l’ordre du jour un dispositif de destruction les concernant. Sont toutefois exceptés de cet ordre de démolition les magasins et restaurants qui satisfont et remplissent dûment les règles juridiques régissant l’espace public et qui disposent d’une licence légale leur permettant d’exercer leurs activités professionnelles.