Ce résultat tient compte d’un solde positif de 1,01 MMDH dégagé par les comptes spéciaux et les budgets annexes, précise la TGR dans son récent Bulletin mensuel de statistiques des finances locales (BMSFL), notant que cet excédent global est destiné à couvrir les dépenses engagées et devant être payées au cours de l’année 2024.
Les budgets annexes et les comptes spéciaux gérés par les collectivités territoriales ont dégagé, quant à eux, des soldes positifs de 1 million de dirhams (MDH) et 1,009 MMDH respectivement contre un solde nul pour les budgets annexes et un solde positif de 475 MDH pour les comptes spéciaux à fin mai 2023, rapporte la MAP.
L’excédent dégagé par les budgets des collectivités territoriales à fin mai 2024, auquel s’ajoutent les recettes d’emprunt de 514 MDH, a permis le remboursement du principal de la dette pour 1,37 MMDH et la reconstitution des excédents pour 6,5 MMDH.
Pour ce qui est des recettes ordinaires des collectivités territoriales, elles se sont établies à 19,7 MMDH en augmentation de 17,3% par rapport à fin mai 2023. Ceci s’explique par la hausse de 13,7% des recettes transférées, de 46,9% des recettes gérées par l’Etat et de 9,8% des recettes gérées par les collectivités territoriales.
Sur la même période, les dépenses globales réalisées par les collectivités territoriales (dépenses ordinaires, dépenses d’investissement et remboursements du principal de la dette) se sont établies à 14,7 MMDH, en baisse de 3,9% par rapport à leur niveau à fin mai 2023. Elles se composent à hauteur de 68,3% de dépenses ordinaires.
De même, les excédents globaux dégagés par les budgets des collectivités territoriales ont été de 58,1 MMDH. Ils comprennent les excédents des années antérieures et celui de l’année 2024 (7,4 MMDH).
Ces excédents sont destinés à couvrir les dépenses programmées et engagées ou programmées, au titre des années antérieures et non payées ainsi que les dépenses engagées en 2024 et non payées. Le reliquat constitue de la trésorerie disponible destinée au paiement des dépenses exigibles (salaires, eau et électricité, loyers, intérêts de la dette, gestion déléguée, …).
Les communes interviennent pour 55,7% des excédents globaux des collectivités territoriales.