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Meurtre de Barbate : L’Espagne compte sur l’aide des services marocains

Meurtre de Barbate : L’Espagne compte sur l’aide des services marocains

Le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, réaffirme l’engagement indéfectible de l’Espagne à coopérer avec le Maroc dans l’enquête sur le meurtre de deux agents de la Garde civile à Barbate, soulignant le bon fonctionnement de la coopération policière et judiciaire entre les deux pays.

Ce lundi, Fernando Grande-Marlaska, ministre de l’Intérieur espagnol, a réaffirmé l’engagement « inévitable » de l’Espagne à coopérer avec le Maroc dans le cadre de l’enquête visant à identifier et appréhender les auteurs du meurtre de deux agents de la Garde civile, survenu le 9 février dernier dans le port de Barbate. Marlaska a souligné que cette coopération « fonctionne correctement avec le pays voisin ».

Interrogé par les journalistes sur Karim, le présumé pilote de la narco-lancha impliquée dans la collision fatale avec le zodiac des agents, désigné par l’un des six détenus, Marlaska a insisté sur le respect de l’instruction en cours. Il a précisé que l’enquête suit les « procédures recommandées », mobilisant « tous les moyens et effectifs nécessaires » pour identifier les auteurs et les circonstances exactes du drame.

Marlaska a rappelé que l’enquête judiciaire est en charge de prendre « les mesures nécessaires et précises » pour élucider les faits et traduire les coupables devant la justice, en bénéficiant d’une coopération policière internationale si nécessaire. À cet égard, il a souligné l’efficacité actuelle de la collaboration avec le Maroc.

Le tragique incident du 9 février a vu une narco-lancha de grande taille heurter un zodiac de la Garde civile à Barbate, entraînant la mort de deux agents. À la suite de cet événement, huit personnes ont été arrêtées, dont six restent en détention provisoire. Cette décision a été prise par le Juge de Première Instance et d’Instruction numéro 1 de Barbate, qui mène l’enquête.

Les avocats des détenus ont maintes fois demandé leur libération, citant un rapport de l’Unité Centrale Opérative (UCO) de la Garde civile. Ce rapport soutient que l’embarcation des suspects n’était pas celle qui a percuté le bateau de l’Institut Armé. Ils pointent une autre embarcation, supposément dirigée par un certain Karim, comme étant responsable de la collision.

Vendredi dernier, la Quatrième Section de l’Audience Provinciale de Cadix a rejeté la demande de libération de l’un des détenus, connu sous le nom de Kiko ‘El Cabra’. La cour a motivé sa décision en soulignant que ce dernier est accusé de délits graves, notamment l’organisation criminelle, la contrebande et la résistance aux forces de l’ordre.