Depuis sa défaite contre le Maroc au Mondial en novembre 2022, la Belgique n’a pas connu de défaite. Mieux, elle est arrivée à emporter une victoire de prestige sur son homologue allemande (la Belgique n’ayant pas vaincu l’Allemagne depuis 69 ans).
Dominique Tedesco (38 ans), ce jeune entraineur italo-allemand, a su donner aux Diables Rouges un nouveau soufle. Il a gardé la vieille garde autour de K De Bruyne (32 ans), Romelu Lukaku (31 ans) et le défenseur Jan Vertonghen (38 ans et 154 sélections) avec un sang nouveau que représente le jeune Jeremy Boku (22 ans), champion de Premier League avec Manchester City. Mais la surprise est venue de la non convocation de Thibault Courtois, titulaire depuis 12 ans et qui vient de remporter la ligue des champions avec le Real Madrid.
Les Diables Rouges, 3ème au classement FIFA, arrivent avec des ambitions et pourquoi pas aller plus loin que lors de la dernière édition lorsqu’ils étaient éliminés en quarts par l’Italie. Lors de leurs précédentes apparitions en Coupe d’Europe (6), ils n’ont pu faire mieux sauf en 1980 lorsqu’ils ont atteint la finale. Pour cela, ils doivent se débarrasser de leurs adversaires de groupe que sont la Slovaquie, la Roumanie et l’Ukraine.
En dépit de son absence pendant une grande partie de la saison, Kevin De Bruyne devenu capitaine après le retrait d’Eden Hazard, est revenu dans une forme optimale. Il espère soulever un trophée majeur en compagnie des Diables Rouges avant de prendre sa retraite.
La Roumanie : le petit poucet de l’Euro 2024
En dépit de leur première place dans le groupe de qualifications notamment devant la Suisse, les Roumains arrivent en Allemagne avec un statut de petit Poucet. Ce pays, au 46ème rang mondial, ne nourrit pas d’ambitions avec un e ectif dénué de stars. Seulement 5 joueurs qui évoluent dans des championnats majeurs notamment le défenseur central, Radu Dragusin, qui évolue à Tottenham. Même s’il ne joue pas beaucoup, il a été élu meilleur footballeur roumain de l’année 2023. Mais, les protégés d’Anghel Iordanescu peuvent se targuer d’avoir la meilleure défense de ce tour qualificatif en encaissant seulement 5 buts.
La Slovaquie : des ambitions limitées
Cette sélection slovaque détient peu de stars, mais possède une ossature très confirmée autour du portier de Newcastle, Martin Dubravka, et du défenseur du PSG, Milan Skriniar et le milieu de Naples, Stanislav Lobotka. Après seulement deux apparitions successives en Coupe d’Europe (2016 et 2020), les poulains de Francesco Calzona peuvent rééditer l’exploit de 2016 en réussissant la phase de groupe.
Le capitaine, Milan Skriniar, habitué au statut de remplaçant au PSG, a envie de démontrer dans ce tournoi majeur qu’il vaut mieux que cela.
L’Ukraine : des potentialités pour créer la surprise
En dépit d’un potentiel de joueurs, l’Ukraine a peiné pour se qualifier à cet Euro 2024 en passant par les barrages. Le sélectionneur S. Rebrov dispose d’un effectif jeune capable de créer la surprise surtout que l’ancienne star ukrainienne, Andiy Shevchenko, a pris les rênes de la Fédération nationale dans le but de développer le football. Le gardien de but, Lunin, révélation de la Ligue des Champions qui a joué un rôle très important dans le sacre du Real Madrid va leur donner une assurance supplémentaire. Il y a, également, les deux joueurs de Gérone, Tsygankov et Dovbyk, auteurs d’une saison exceptionnelle sont prêts à dynamiter l’attaque en compagnie de Mudryk (Chelsea). L’autre atout de l’Ukraine est Oleksandr Zinchenko qui a gagné 4 fois la Premier League en compagnie de Manchester City et qui évolue actuellement à Arsenal.