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L’entreprise portugaise « Casa Mendes Gonçalves » vise le marché marocain pour doubler son chiffre d’affaires

L’entreprise portugaise « Casa Mendes Gonçalves » vise le marché marocain pour doubler son chiffre d’affaires

L’entreprise portugaise « Casa Mendes Gonçalves » établie au Portugal à Golegã, qui possède les marques Paladin et Sacana, investit dans son unité de production pour donner du corps à ses ambitions de croissance. Pour accroitre son chiffre d’affaires, l’entreprise compte sur le marché marocain.

L’entreprise portugaise « Casa Mendes Gonçalves » dédiée à des produits tels que les moutardes, la mayonnaise et le ketchup, investit 40 millions d’euros dans ce projet. Avec cet investissement, elle gagnera plus de 6 700 mètres carrés dans la nouvelle zone, et cette zone sera multipliée par deux étages, soit plus de 13 000 mètres carrés au total. Mais l’entreprise a déjà investi plus de 10 millions d’euros cette année pour augmenter la capacité des lignes de production actuelles.

En deux ans, ils veulent doubler leur chiffre d’affaires de 56 millions à 100 millions d’euros , également en grande partie grâce à l’internationalisation des marques. Le Maroc fait partie des marchés qui devraient fortement contribuer à cette croissance. « Le Maroc sera l’un de nos plus grands marchés internationaux », estime le responsable de l’entreprise aux médias portugais.

Aujourd’hui, 1 480 produits sortent de l’usine de Golegã, dont 950 sont des marques privées – pour des entreprises comme McDonald’s ou supermarché portugais Continente – et le reste sont des marques Mendes Gonçalves. La production pour compte de tiers représente actuellement 70 % de la production, mais le dirigeant Ricardo Ferreira veut donner plus de force aux marques de la maison et, dans deux ans, atteindre le 50-50.

Selon lui, le Portugal doit valoriser s’ouvrir à l’internationalisation des entreprises portugaises, en visant ainsi le marché marocain. « En faisant cela, nous entrons dans une spirale positive et non dans la spirale négative dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Plus de pouvoir d’achat, internationalisation. Il faut regarder le marché international, on voit de nombreuses entreprises technologiques s’internationaliser et devenir des géants à l’étranger. Dans le monde de l’alimentation, nous n’avons pas encore réussi à avoir cette présence », déclare le nouveau PDG lors de son premier entretien depuis son entrée en fonction. »