Devant les députés, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a défendu la politique de l’Exécutif en matière d’emploi et ses choix d’investissement. Détails.
Un bilan dont s’est félicité le Chef de l’Exécutif qui a rappelé la création de 620.000 emplois, tout en soulignant que « la gestion gouvernementale des questions d’emploi des jeunes et l’augmentation de leur participation au marché du travail n’a jamais été un enjeu de moindre envergure, mais a été accordée la place qu’elle mérite, qui est celle d’objectif ultime de l’ensemble des programmes et interventions publics ».
Dans le même sillage, différentes stratégies nationales sont lancées depuis le début de son mandat, a rappelé Aziz Akhannouch qui s’est réjoui de la poursuite de la mise en œuvre du programme des Cités de métiers et de compétences à fort potentiel d’emploi, dont quatre ont vu le jour en 2023, offrant 100 branches dans 13 pôles professionnels, avec une capacité d’accueil d’environ 12.780 places pédagogiques. De leur côté, les secteurs productifs se sont redressés durant les premiers mois de l’année en cours avec la création de 63.000 emplois dans les services et 34 emplois industriels.
Le Chef du gouvernement a souligné également l’apport de certains secteurs en matière de création d’emplois. En résumé, les activités non agricoles ont permis la création de 116.000 emplois, en moyenne annuelle au cours des années 2022 et 2023. Un taux supérieur à la moyenne des emplois nets créés il y a 10 ans. Concernant
Dans ce contexte, Akhannouch a souligné que le gouvernement, en exécution des Hautes Instructions Royales, s’attache à tracer les contours du leadership marocain dans les secteurs d’avenir, notamment en accompagnant la transition énergétique globale et en accélérant la mise en œuvre de « l’offre marocaine » pour l’hydrogène vert, et ce à travers la mobilisation des terrains nécessaires et des infrastructures de haute qualité ainsi que des expertises techniques et humaines, en adéquation avec les besoins des investisseurs pour faire du Royaume un acteur compétitif dans ce secteur prometteur.
Il a, en outre, fait savoir que la dynamique des investissements s’est également manifestée par l’attraction de plusieurs projets stratégiques, dont le plus récent est la signature, la semaine dernière, d’un accord pour la création d’une unité industrielle intégrée de production de batteries pour véhicules électriques. Ainsi, Akhannouch a relevé que cette initiative unique en son genre dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique, d’un coût total d’investissement de 12,8 MMDH, permettra de créer 17.000 emplois directs et indirects, dont 2.300 emplois hautement qualifiés.
De leur côté, les investissements directs étrangers (IDE), affichant une croissance significative depuis le début de l’année, ont atteint 13,1 milliards de dirhams (MMDH), un « niveau record sans précédent pour le Royaume », a-t-il expliqué.
Dans le même sillage, le Chef du gouvernement a expliqué que la seconde moitié du mandat « sera propice à intensifier les efforts sectoriels et à exploiter les opportunités disponibles pour le Maroc, en visant un projet sociétal intégré réunissant l’ensemble des conditions de succès », faisant remarquer que le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour répondre aux besoins du marché du travail et améliorer le niveau de vie des familles marocaines, afin qu’elles puissent répondre aux exigences de la vie et surmonter ses défis.
In fine, Akhannouch rappelle que l’emploi est l’une des priorités de la seconde moitié du mandat du gouvernement, en vue de rétablir la situation et inverser la courbe du chômage.