Plusieurs clients d’Al Barid Bank ont découvert cette semaine des prélèvements suspects depuis leurs comptes. Si certains médias et internautes évoquent une faille dans le système de sécurité de la banque, une source autorisée d’Al Barid Bank nous affirme que les personnes concernées ont été «victimes d’arnaques».
L’information a été initialement publiée par nos confrères d’Assabah, indiquant que plusieurs réclamations ont été enregistrées par Al Barid Bank, et que certains clients ont même saisi la Justice pour recevoir un dédommagement. Contactée par nos soins, une source autorisée de la banque nous a informé que les services concernés ont très vite ouvert une enquête pour tirer au clair cette affaire. « Nous avons découvert que les clients concernés par des opérations faites à leur insu ont été victimes de fraudeurs, à qui ils ont communiqué leurs données personnelles », explique notre interlocuteur, notant qu’Al Barid Bank a immédiatement engagé une plainte auprès des autorités compétentes pour prendre les mesures appropriées. Elle a également invité les clients victimes de fraudeurs à faire de même.
Dans ce sillage, notre source assure qu’Al Barid Bank a toujours « placé la sécurité de ses clients et de leurs transactions au cœur de ses priorités et mène en continu via plusieurs canaux des actions de sensibilisation auprès de ses clients pour les informer des mesures de sécurité et de la sensibilité des données personnelles qui ne doivent en aucun cas être partagés, avec qui que ce soit ».
In fine, notre source précise que le service client est mobilisé pour répondre aux questions et aux préoccupations éventuelles de ses clients.
Il est à noter que le Code pénal dans son article 505, prévoit que quiconque qui soustrait frauduleusement une chose appartenant à autrui est coupable de vol et puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams. L’escroquerie et le phishing, sont punis selon l’article 540 et qui prévoit que « quiconque, en vue de se procurer ou de procurer à un tiers, un profit pécuniaire illégitime, induit astucieusement en erreur une personne par des affirmations fallacieuses, ou par la dissimulation de faits vrais, ou exploite astucieusement l’erreur où se trouvait une personne et la détermine ainsi à des actes préjudiciables à ses intérêts pécuniaires ou à ceux d’un tiers, est coupable d’escroquerie et puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 500 à 5.000 dirhams ».
L’article 547 du même Code punit par ailleurs les personnes qui commettent un abus de confiance. Quiconque de mauvaise foi détourne ou dissipe au préjudice des propriétaires, possesseurs ou détenteurs, soit des effets, des deniers ou marchandises, soit des billets, quittances, écrits de toute nature contenant ou opérant obligations ou décharges et qui lui avaient été remis à la condition de les rendre ou d’en faire un usage ou un emploi déterminé, est coupable d’abus de confiance et puni de l’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 2.000 dirhams.
Dans ce sillage, notre source assure qu’Al Barid Bank a toujours « placé la sécurité de ses clients et de leurs transactions au cœur de ses priorités et mène en continu via plusieurs canaux des actions de sensibilisation auprès de ses clients pour les informer des mesures de sécurité et de la sensibilité des données personnelles qui ne doivent en aucun cas être partagés, avec qui que ce soit ».
In fine, notre source précise que le service client est mobilisé pour répondre aux questions et aux préoccupations éventuelles de ses clients.
Il est à noter que le Code pénal dans son article 505, prévoit que quiconque qui soustrait frauduleusement une chose appartenant à autrui est coupable de vol et puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 500 dirhams. L’escroquerie et le phishing, sont punis selon l’article 540 et qui prévoit que « quiconque, en vue de se procurer ou de procurer à un tiers, un profit pécuniaire illégitime, induit astucieusement en erreur une personne par des affirmations fallacieuses, ou par la dissimulation de faits vrais, ou exploite astucieusement l’erreur où se trouvait une personne et la détermine ainsi à des actes préjudiciables à ses intérêts pécuniaires ou à ceux d’un tiers, est coupable d’escroquerie et puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 500 à 5.000 dirhams ».
L’article 547 du même Code punit par ailleurs les personnes qui commettent un abus de confiance. Quiconque de mauvaise foi détourne ou dissipe au préjudice des propriétaires, possesseurs ou détenteurs, soit des effets, des deniers ou marchandises, soit des billets, quittances, écrits de toute nature contenant ou opérant obligations ou décharges et qui lui avaient été remis à la condition de les rendre ou d’en faire un usage ou un emploi déterminé, est coupable d’abus de confiance et puni de l’emprisonnement de six mois à trois ans et d’une amende de 200 à 2.000 dirhams.