L’Atlantique est un engagement de raison et un choix de responsabilité par le moyen duquel le Royaume entend apporter sa pleine contribution pour faire avancer la paix, la prospérité et la coopération en Afrique et au-delà, a indiqué, vendredi, l’ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis, Youssef Amrani.
Africa Day 2024 | Highlighting the role of the Partnership for Atlantic Cooperation in strengthening old ties and shared values, featuring Amb. Jessye Lapenn, @youamrani, and @ramayade. https://t.co/yFnK2agOlZ
— Atlantic Council (@AtlanticCouncil) May 24, 2024
Lors d’un entretien-débat de haut niveau organisé vendredi à Washington par le prestigieux think tank américain «Atlantic Council », Youssef Amrani a développé les enjeux de l’initiative Atlantique engagée par le Royaume et la recette de sa réussite. «La prospérité atlantique exige de l’intégration structurelle entre les nations du Sud et leurs partenaires internationaux », a indiqué l’ambassadeur, soulignant que la connectivité est le chemin qui nous y mènera le plus sûrement.
Amrani a mis en avant plusieurs dimensions «de la Vision résolue portée par Sa Majesté le Roi envers l’espace atlantique », déclinant les modalités des engagements et des initiatives pilotées par le Royaume au sein « de cet espace pivot qui gagne à la fois en pertinence politique, en importance économique et en centralité sécuritaire».
Cadrant en ces mots la transversalité de la perspective marocaine, Youssef Amrani a rappelé le caractère « ancré, profond et ancien » des synergies atlantistes promues par le Royaume, soulignant que notre façade maritime « a défini dans une large mesure l’histoire et l’identité du Maroc en cristallisant en son sein un héritage géopolitique qui induit une façon particulière d’apprivoiser le monde qui nous entoure ».
Par la volonté des choses, l’Atlantique a toujours été dans la doctrine marocaine « un espace d’ouverture et d’opportunité qui lie notre destin à celui d’un voisinage avec qui nous partageons les mêmes préoccupations, les mêmes aspirations et les mêmes défis. », a-t-il dit. C’est d’ailleurs « cette convergence bien comprise des destins », souligne l’ambassadeur, qui fait toute la cohérence de l’intégration atlantique et qui « nous impose d’entrevoir les chemins d’une interaction plus approfondie et efficiente pour répondre ensemble aux enjeux multiples qui prolifèrent sur une scène internationale sujette à toutes les incertitudes ».
Coopération Sud-Sud élargie
Dans le cadre cette projection stratégique, l’Initiative Atlantique de Sa Majesté le Roi se décline par une Vision qui s’étend, au-delà de l’espace exclusivement Atlantique pour s’inscrire dans une démarche de coopération Sud-Sud élargie. En dénote, «l’Initiative pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, intégrant ces États dans le système économique mondial en améliorant leur accès aux routes maritimes. Une démarche empreinte d’une volonté assumée et indéfectible du Maroc pour contribuer à apporter des solutions concrètes, focalisées sur des résultats probants avec un impact direct pour les populations et citoyens africains de tout bord.», a affirmé l’Ambassadeur.
Sur cette dernière dimension de la connectivité, l’Ambassadeur a mis en perspective « l’importance de projets d’infrastructure comme le Port de Dakhla et le gazoduc Nigéria-Maroc, qui améliorent l’intégration régionale et la prospérité partagée, démontrant s’il le fallait une fois de plus, l’engagement indéfectible du Maroc à développer des corridors intra-africains bénéfiques à toute la région atlantique avec une perspective d’ouverture intégrée sur le voisinage. »
Insistant sur la nécessité de promouvoir de nouveaux canaux d’intégration régionale, l’ambassadeur a regretté que l’Union du Maghreb Arabe n’ait pas, en dépit de ses mécanismes existants et de ses potentialités certaines, joué son rôle de support et de soutien aux perspectives de co-développement dans la région.
Se penchant sur la dimension transatlantique de ce partenariat, M. Amrani a souligné «la solidité et la constance des relations entre le Maroc et les États-Unis, bâties sur des valeurs et des principes partagés ». Il a réaffirmé l’engagement plein du Maroc en tant que partenaire fiable à poursuivre les élans engagés en exprimant son vif optimisme quant à l’avenir de la coopération transatlantique.
Un appel que l’ambassadeur a mis en relief avec l’agenda du prochain sommet de l’OTAN prévu à Washington, soulignant que « repenser la coopération avec le Sud à l’aune des nouvelles donnes géostratégiques est un exercice qui s’impose avec beaucoup d’acuité, pour inscrire l’Afrique plus au centre de l’agenda de nos partenaires internationaux ».
Amrani a mis en avant plusieurs dimensions «de la Vision résolue portée par Sa Majesté le Roi envers l’espace atlantique », déclinant les modalités des engagements et des initiatives pilotées par le Royaume au sein « de cet espace pivot qui gagne à la fois en pertinence politique, en importance économique et en centralité sécuritaire».
Cadrant en ces mots la transversalité de la perspective marocaine, Youssef Amrani a rappelé le caractère « ancré, profond et ancien » des synergies atlantistes promues par le Royaume, soulignant que notre façade maritime « a défini dans une large mesure l’histoire et l’identité du Maroc en cristallisant en son sein un héritage géopolitique qui induit une façon particulière d’apprivoiser le monde qui nous entoure ».
Par la volonté des choses, l’Atlantique a toujours été dans la doctrine marocaine « un espace d’ouverture et d’opportunité qui lie notre destin à celui d’un voisinage avec qui nous partageons les mêmes préoccupations, les mêmes aspirations et les mêmes défis. », a-t-il dit. C’est d’ailleurs « cette convergence bien comprise des destins », souligne l’ambassadeur, qui fait toute la cohérence de l’intégration atlantique et qui « nous impose d’entrevoir les chemins d’une interaction plus approfondie et efficiente pour répondre ensemble aux enjeux multiples qui prolifèrent sur une scène internationale sujette à toutes les incertitudes ».
Coopération Sud-Sud élargie
Dans le cadre cette projection stratégique, l’Initiative Atlantique de Sa Majesté le Roi se décline par une Vision qui s’étend, au-delà de l’espace exclusivement Atlantique pour s’inscrire dans une démarche de coopération Sud-Sud élargie. En dénote, «l’Initiative pour faciliter l’accès des pays du Sahel à l’Atlantique, intégrant ces États dans le système économique mondial en améliorant leur accès aux routes maritimes. Une démarche empreinte d’une volonté assumée et indéfectible du Maroc pour contribuer à apporter des solutions concrètes, focalisées sur des résultats probants avec un impact direct pour les populations et citoyens africains de tout bord.», a affirmé l’Ambassadeur.
Sur cette dernière dimension de la connectivité, l’Ambassadeur a mis en perspective « l’importance de projets d’infrastructure comme le Port de Dakhla et le gazoduc Nigéria-Maroc, qui améliorent l’intégration régionale et la prospérité partagée, démontrant s’il le fallait une fois de plus, l’engagement indéfectible du Maroc à développer des corridors intra-africains bénéfiques à toute la région atlantique avec une perspective d’ouverture intégrée sur le voisinage. »
Insistant sur la nécessité de promouvoir de nouveaux canaux d’intégration régionale, l’ambassadeur a regretté que l’Union du Maghreb Arabe n’ait pas, en dépit de ses mécanismes existants et de ses potentialités certaines, joué son rôle de support et de soutien aux perspectives de co-développement dans la région.
Se penchant sur la dimension transatlantique de ce partenariat, M. Amrani a souligné «la solidité et la constance des relations entre le Maroc et les États-Unis, bâties sur des valeurs et des principes partagés ». Il a réaffirmé l’engagement plein du Maroc en tant que partenaire fiable à poursuivre les élans engagés en exprimant son vif optimisme quant à l’avenir de la coopération transatlantique.
Un appel que l’ambassadeur a mis en relief avec l’agenda du prochain sommet de l’OTAN prévu à Washington, soulignant que « repenser la coopération avec le Sud à l’aune des nouvelles donnes géostratégiques est un exercice qui s’impose avec beaucoup d’acuité, pour inscrire l’Afrique plus au centre de l’agenda de nos partenaires internationaux ».