En 1975, avec le départ de l’Espagne, le Maroc a entrepris la Marche Verte, une marche pacifique de 350 000 Marocains vers le Sahara afin d’affirmer la souveraineté marocaine sur ce territoire. Cette action pacifique a été soutenue par un avis consultatif de la Cour internationale de Justice qui a reconnu les liens historiques entre le Maroc et le Sahara occidental. En effet, les tribus sahraouies avaient historiquement prêté allégeance aux sultans marocains, comme en attestent les archives et les traités historiques. Suite à cela, le Maroc a intégré le Sahara occidental en tant que provinces du Sud. Cependant, cette intégration a été contestée par le Front Polisario, un mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie, qui a proclamé la République arabe sahraouie démocratique (RASD).
Depuis lors, la région a été le théâtre de tensions entre le Maroc et le Front Polisario. Un cessez-le-feu a été instauré en 1991 sous l’égide des Nations Unies, mais la question de la souveraineté du Sahara marocain reste non résolue, malgré les efforts de médiation internationale. Dans ce contexte, la proposition marocaine de plan d’autonomie, soutenue par plusieurs pays et considérée comme sérieuse et crédible par les Nations Unies, vise à offrir une solution politique durable qui respecte l’intégrité territoriale du Maroc tout en répondant aux aspirations des populations sahraouies.
Le climat de cette zone est de type aride, avec des températures extrêmes. Les journées sont généralement chaudes, pouvant dépasser les 40°C en été, tandis que les nuits peuvent être particulièrement froides. Les précipitations sont rares et irrégulières, ce qui rend l’agriculture traditionnelle particulièrement difficile dans cette région.
Les cérémonies de thé revêtent également une importance primordiale de la culture sahraouie. Le thé étant préparé et servi en trois étapes, symbolisant la tradition et l’hospitalité de ce peuple. Les vêtements traditionnels, à l’instar de la derraâ pour les hommes et de la melfa pour les femmes, sont également hautement représentatifs de leur identité culturelle
Le secteur des pêches revêt une importance particulière à Dakhla, où la pêche et les industries connexes constituent une source majeure d’emplois. Par ailleurs, le tourisme émerge comme un secteur en croissance, attirant des visiteurs pour des activités telles que le surf, le kite-surf et l’exploration des paysages désertiques.
Les infrastructures modernes, à l’instar du port de Dakhla et des aéroports internationaux, témoignent de l’engagement du Maroc envers le développement de cette région. De plus, des projets d’énergie renouvelable, notamment des parcs éoliens et solaires, sont en cours pour exploiter les ressources naturelles du Sahara marocain.
Cependant, le conflit avec le Front Polisario et les tensions avec l’Algérie continuent de poser des défis. Les efforts pour trouver une solution durable passent par des négociations sous l’égide des Nations Unies, avec des propositions de plan d’autonomie avancées par le Maroc comme base de discussion. Ce plan vise à concilier les aspirations des populations sahraouies avec le respect de l’intégrité territoriale du Royaume.
Les liens historiques entre le Maroc et le Sahara occidental, étayés par des preuves historiques et légales solides, renforcent la position du Royaume sur cette région. Malgré les défis politiques et les tensions régionales, les progrès substantiels en matière de développement économique et social témoignent de l’engagement indéfectible du Maroc envers cette partie intégrante de son territoire national. Dotée de paysages majestueux, d’une culture riche et d’un potentiel économique considérable, la région du Sahara marocain continue de jouer un rôle central dans l’avenir du Royaume et dans les dynamiques géopolitiques de la région du Maghreb.