Cette région est déjà en proie à de graves défis, notamment le terrorisme qui cause des centaines de victimes civiles dans plusieurs pays du Sahel, souligne l’auteur de l’article publié jeudi sous le titre ’’Zone sahélo-saharienne, les menaces terroriste et criminelle se propagent’’.
Selon plusieurs experts internationaux, ajoute le journal ivoirien, les camps de Tindouf sont considérés comme des réserves pour le recrutement de terroristes pour diverses organisations terroristes actives dans cette région, avec la bénédiction et la connivence stipendiée des dirigeants du «front polisario».
Le journal souligne également que les responsables du «front polisario» opèrent sous les ordres du régime militaire d’un pays qui continue à apporter à cette prétendue entité tout le soutien politique, diplomatique, financier et militaire nécessaire.
’’Environ un trillion de dollars (mille milliards) ont été dilapidés par ce pays au détriment de son propre peuple pour soutenir cette cause perdue d’avance et perpétuer cinquante ans de souffrances et de douleurs infligées aux habitants isolés des camps de Tindouf, en les privant de leurs droits les plus élémentaires à la liberté de mouvement ou d’expression et à une vie digne’’, fait noter le quotidien.
Et de relever que cette situation est dénoncée par la communauté internationale depuis des décennies sans qu’un recensement précis desdits ’’réfugiés’’ par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies n’ait été réalisé, poursuivant que ce régime déstabilisateur, dont la hargne contre le Maroc est proportionnelle à sa détermination à perdurer comme une source de soutien et de financement à tous les mouvements prônant la haine, la destruction et l’atteinte à la sécurité de plusieurs pays du continent, se sert depuis près de cinq décennies de son ’’proxy’’, le «polisario» pour accentuer la division, le chao et la violence sur notre continent, notamment au Sahel.
Dans ce contexte, le «polisario», selon plusieurs sources, a noué des alliances avec des groupes terroristes actifs dans la région du Sahel, poursuit l’auteur de l’article.
« Pour se financer ou enrichir ses dirigeants, le polisario » participe activement à la traite des êtres humains avec les migrants africains, aux trafics en tous genres et exploite la prolifération et l’abondance d’armes issues du commerce international dans la zone sahélo-saharienne’’, fait remarquer le média ivoirien.
Il est également documenté que plusieurs de ses membres ont rejoint les mouvements terroristes pour mettre en œuvre l’agenda destructeur de cette entité fantoche, visant le Royaume du Maroc et d’autres pays de la sous-région (Mali, Niger, Burkina Faso), relève la même source, notant que cette orientation est illustrée par le grand nombre de déclarations agressives adoptées par les représentants du «polisario» lors de leurs «conférences», appelant à commettre des actes terroristes contre le Maroc.
Le journal conclut que dans un développement grave, le «polisario» par la voix du dénommé El Bachir Mustapha Sayed, membre du soi-disant «secrétariat national du polisario», a lancé un appel clair à la perpétration d’attaques terroristes au Sahara marocain.