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Dernier crime en date Assassinat d’un jeune garçon

Dernier crime en date Assassinat d’un jeune garçon

 
 
Les crimes, de façon générale, sont tous abominables. Il n’y a pas un crime pardonnable ou supportable. Mais quand le crime est celui d’un enfant dont la seule faute  est d’avoir été asservi par les bandes organisées qui terrorisent les habitants des camps de Tindouf sur lesquels elles règnent en maître absolus tolérés pour ne pas dire bénis par les autorités algériennes sur les territoires desquelles ces crimes se déroulent sans aucune intervention ou tentative de faire cesser les activités de ces bandes qui travaillent pour le compte des dirigeants du Polisario, cela devient intolérable.
En effet,  le 8 mai, les habitants du camp Lagouira près de Tindouf se sont réveillés sur les cris d’une maman endeuillée par le crime abominable perpétré sur son fils connu pour être serviable et inoffensif.  Le jeune garçon qui appartient à la tribu Rguibat Labouihat  était comme la plupart des enfants des camps obligés  d’exécuter les besognes  que leur ordonnent  les bandes armées  et à servir de dealers  pour leur ignoble trafic. Ces enfants – filles ou garçons, sont obligés par les membres des différentes bandes armées qui font la pluie et le beau temps sur tout le territoire algérien peuplé par les sahraouis séquestrés par le Polisario sur instruction algérienne.
L’enfant assassiné, nommé « H.M.B. », a disparu dans  la nuit de dimanche à lundi.  N’étant pas rentré de la nuit,  sa famille a passé  la nuit à sa recherche, mais en vain. Ce n’est que le lendemain aux alentours de midi que sa dépouille a été découverte dans une benne à ordures parmi des carcasses d’animaux dont des chiens, des chèvres et des ânes. L’enfant avait été égorgé et jeté dans cette benne.
Bien qu’informée du drame avant même que la famille de l’enfant ne découvre  sa dépouille, la direction du Polisario n’a dépêché ses enquêteurs et son service médical  qu’en début d’après midi exprimant, de la sorte le peu de cas que les dirigeants du Polisario font des populations qu’ils séquestrent en terre algérienne. Les militaires algériens et leurs suppléants  dirigeants du Polisario n’ignorent pas que les camps où sont séquestrés les sahraouis sont sous la coupe de bandes armées  ayant chacune son territoire pour la défense duquel elle n’hésite pas à tuer et   où des enfants en bas âge sont obligés à servir de coursiers pour livrer la drogue et en cas de refus, ils sont systématiquement éliminés et de la plus cruelle des manières, comme ce fut le cas de H.M.B.
Pour fidéliser ces enfants, les membres des bandes les obligent à s’adonner à la drogue pour en faire des toxicomanes ne vivant que pour leur dose.
Ainsi, les crimes dans les camps se sont multipliés atteignant  un point de non retour. Après avoir violé les femmes,  volé les biens des résidents, braqué leurs tentes et employé des jeunes dans le trafic international, il ne leur reste que les enfants filles et garçons  qui deviennent les  victimes de l’incompétence  du Polisario,  son échec  pour   sécuriser les camps, et  sa bénédiction des réseaux criminels et  de leurs activités, faisant des camps une arène où sévissent trafic d’êtres humains et de drogue et   violence.
Ahmadou El-Katab
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