Ce lancement intervient après que la Russie, alliée de Pyongyang, a suspendu le mois dernier la surveillance des sanctions de l’ONU à l’encontre du pays doté de l’arme nucléaire.
L’armée sud-coréenne a déclaré lundi avoir détecté le lancement de « plusieurs missiles balistiques à courte portée » depuis la région de Pyongyang.
Ces missiles ont parcouru environ 300 kilomètres avant de s’abîmer dans les eaux à l’est de la péninsule coréenne.
« Ce tir de missile est une provocation flagrante qui menace la paix et la stabilité de la péninsule coréenne », a déclaré l’état-major interarmées de la Corée du Sud, soulignant que l’armée se tenait « totalement prête » face à cette menace.
Tokyo a également confirmé le lancement. Le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshimasa Hayashi, a précisé que l’un des missiles avait atteint une altitude maximale de 50 kilomètres et avait atterri en dehors de la zone économique exclusive (ZEE) du pays.
Ce lancement intervient après la dissolution du système de surveillance des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, du fait d’un veto de la Russie au Conseil de Sécurité de l’ONU.
La Corée du Nord a annoncé avoir procédé vendredi à l’essai d’une ogive de « très grande taille » conçue pour un missile de croisière stratégique.