Cette année, 13 longs métrages seront en lice pour la compétition officielle et 15 films vont concourir dans la catégorie courts métrages. La Fondation du festival note que cette édition sera marquée par la participation de 300 cinéastes. Selon le FICAK, le jury de la compétition officielle de longs-métrages sera composé de cinq membres internationaux et celui de la compétition des courts-métrages comptera trois membres étrangers. C’est la réalisatrice égyptienne Hala Khalil qui présidera le jury de cette édition.
Il sera composé de personnalités reconnues dans le monde des arts et du cinéma. Il comprendra Jean Roke Patoudem du Cameroun, Afifa Hassainate du Royaume-Uni, Kalou Bi Goulian Emile de la Côte d’Ivoire et Saïdou Bokoum de la Guinée. Le festival a maintenu cette année le Prix de la critique cinématographique africaine ainsi que le Prix Don Quichotte, accordé par la Fédération nationale des ciné-clubs au Maroc.
Dans le cadre de son ouverture sur son environnement, le FICAK poussera les portes de la prison locale de Khouribga le temps d’une nouvelle édition du « Festival culturel des détenus africains à Khouribga », un moment phare de ce rendez-vous continental. Au menu de cette Grand-messe, figurent, également, l’organisation d’une conférence sur le cinéma ainsi que les débats de minuit -instaurés par le créateur du festival, le défunt Nour-Eddine Saïl-, une tradition du festival destinée à rapprocher le cinéma des cinéphiles. Le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme étant l’un des festivals de cinéma les plus anciens au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent.