« Ces pluies ont apporté un soulagement tant attendu, annonçant des perspectives favorables pour les cultures printanières, le couvert végétal des parcours, ainsi que pour le remplissage des barrages, parmi d’autres avantages », indique la Direction régionale de l’agriculture (DRA) de Rabat-Salé-Kénitra dans un communiqué.
En effet, le programme des cultures de printemps au niveau de la région prévoit la mise en place d’une superficie dépassant les 73.700 de diverses cultures, avec un accent particulier sur les grandes cultures, telles que le maïs, le pois chiche, le tournesol et le haricot sec, pourvu que ces conditions météorologiques favorables se poursuivent.
Dans la zone fertile du Gharb, un effort conséquent est déployé pour cultiver des légumes printaniers sur une superficie de 11 000 hectares, souligne la DRA.
Ces cultures maraichères de printemps visent à répondre aux besoins locaux en produits frais, tout en contribuant à l’approvisionnement du marché national pendant la période estivale, offrant ainsi une double opportunité pour les agriculteurs et les consommateurs.
Malgré les défis annoncés en début de campagne en termes notamment de retard des pluies, les efforts des agriculteurs, soutenus par l’appui, l’accompagnement et une coordination étroite entre les différents services du Département de l’Agriculture au niveau régional, ont permis de réaliser avec succès, les programmes des cultures d’automne et d’hiver.
Avec cette réussite, la Direction régionale de l’agriculture de Rabat-Salé-Kénitra affiche plus d’ambition pour renforcer davantage le programme des cultures de printemps, avec des ajustements pour répondre aux besoins et aux opportunités identifiés.
Ainsi, le programme des cultures de printemps a été revu et renforcé, avec des projections de superficies importantes, à savoir 1.600 hectares pour les céréales de printemps, incluant le maïs grain, 19.580 Ha pour les légumineuses alimentaires, essentielles pour la sécurité alimentaire régionale, 19.300 Ha pour les cultures fourragères, principalement le maïs ensilage.
On prévoit aussi 22.250 hectares pour les cultures oléagineuses, contribuant à la production d’huiles végétales et 11.000 hectares pour le maraîchage de printemps, composé principalement de l’oignon, la tomate, la courge et la courgette.
D’autre part, cette campagne agricole qui s’annonce prometteuse témoigne de l’engagement et de la résilience des agriculteurs de la Région face aux défis climatiques et économiques.
Les précipitations enregistrées ont contribué à l’amélioration de l’état des cultures fourragères au niveau des zones irriguées et Bour. Les ressources fourragères disponibles, notamment le maïs, le bersim et la luzerne, vont également contribuer à assurer une bonne performance de production du lait et des viandes rouges.
S’agissant de l’état sanitaire du troupeau, la situation actuelle est satisfaisante, relève le communiqué, mettant en avant à cet égard les campagnes de vaccination réalisées au cours de la campagne agricole 2023-2024.
La vaccination a concerné 379.759 têtes de bovins contre la fièvre aphteuse (soit 84% de l’objectif), 1.809.011 têtes d’ovins (soit 90% de l’objectif) et 159.618 têtes de caprins (soit 80% de l’objectif). Il a été aussi procédé à la distribution de 150.000 doses pour vacciner les ruches contre la Varroase pour le traitement d’environ 200.000 ruches d’abeille.