Ce vendredi 29 mars au cinéma Megarama de Casablanca a accueilli l’avant-première de la web-série animée « Basmath al-Tourath » sur le thème du patrimoine immatériel du Maroc avec la diffusion exclusive sur grand écran de son premier épisode axé sur le couscous et son histoire.
« Basmath al-Tourath », qui pourrait signifier en français « le sourire du patrimoine » est la première série animée sur le patrimoine immatériel du Maroc, diffusée sur la plateforme Youtube. Ce projet ambitieux est d’abord porté par deux personnes animées d’une vision, le curieux chercheur au CNRS et historien Mohamed Nabil Mouline, auteur de nombreux ouvrages portant sur l’Islam et sur le Maroc, ainsi que le talentueux créateur de contenus visuels et réalisateur Mustapha El Fekkak AKA « Swinga » qui nous emporte avec sa voix et son ton pédagogues dans un voyage portant sur les artefacts de la culture marocaine.
Ce premier épisode, qui traite du sujet de l’histoire du couscous, bénéficie ce vendredi soir d’une qualité audiovisuelle au-dessus de la moyenne, grâce au matériel de la salle 4 des locaux du Megarama de la corniche de Casablanca. Cela permet une immersion totale dans le périple de l’histoire du couscous, images animées à l’appui, avec un script bien ficelé, et surtout une documentation extrêmement riche et précise, qui, nous dit-on avant le début de la projection, n’a rien de comparable avec les informations que l’on peut trouver soi-même sur le Web.
Une histoire foisonnante de faits historiques et d’exemples
Le clip vidéo de 15 minutes commence avec une anecdote sur le voyage du prince Mohammed en 1734 vers la Mecque, connu sous le nom de Mohammed III, et qui sur la route fait une demande incongrue à ses serviteurs, appelant à lui ramener un couscous, en plein maghreb central, alors que celui-ci serait inconnu selon l’adage, « au-delà de Taza… au plus loin Boulajraf. » La série conte ensuite les premières références faites au plat traditionnel marocain, soit deux livres de recettes de cuisine datant d’une période incluse entre le 11ème et le 13ème siècle. Après quelques pérégrinations particulièrement immersives, en passant par exemple par l’étymologie du mot, arabe ou berbère, c’est selon, le documentaire finit sur l’exportation de cette tradition culinaire, à des contrées qui vont bien au-delà du Maghreb ou des différents sultanats arabes, c’est-à-dire, l’Italie et la Sicile, l’Espagne, le Portugal, et même par le biais de la Lusitanie, le Brésil, qui a ensuite intégré dans sa culture différentes recettes de couscous dont celui de Sao Polo par exemple.
D’autres thèmes à venir, une saison 2 de prévue
Cet audacieux projet de retracer quelques thèmes majeurs de l’histoire forte, riche et plurielle du Maroc, dans un souci de vulgarisation, réussit à happer allègrement le spectateur et se montre largement à la hauteur. Pour illustrer l’engouement, une séance de questions-réponses après la projection a ravivé le débat, notamment sur l’ampleur de l’expansion de la recette et sur sa marocanité, sachant que 54% des recettes sont endémiques du Maroc.
Si ce premier épisode a été diffusée le soir-même sur le compte Youtube de Mustapha Swinga, les épisodes suivants devraient être mis en ligne dans l’ordre de tous les deux mois, et porteront sur quatre autres sujets:
Ce premier épisode, qui traite du sujet de l’histoire du couscous, bénéficie ce vendredi soir d’une qualité audiovisuelle au-dessus de la moyenne, grâce au matériel de la salle 4 des locaux du Megarama de la corniche de Casablanca. Cela permet une immersion totale dans le périple de l’histoire du couscous, images animées à l’appui, avec un script bien ficelé, et surtout une documentation extrêmement riche et précise, qui, nous dit-on avant le début de la projection, n’a rien de comparable avec les informations que l’on peut trouver soi-même sur le Web.
Une histoire foisonnante de faits historiques et d’exemples
Le clip vidéo de 15 minutes commence avec une anecdote sur le voyage du prince Mohammed en 1734 vers la Mecque, connu sous le nom de Mohammed III, et qui sur la route fait une demande incongrue à ses serviteurs, appelant à lui ramener un couscous, en plein maghreb central, alors que celui-ci serait inconnu selon l’adage, « au-delà de Taza… au plus loin Boulajraf. » La série conte ensuite les premières références faites au plat traditionnel marocain, soit deux livres de recettes de cuisine datant d’une période incluse entre le 11ème et le 13ème siècle. Après quelques pérégrinations particulièrement immersives, en passant par exemple par l’étymologie du mot, arabe ou berbère, c’est selon, le documentaire finit sur l’exportation de cette tradition culinaire, à des contrées qui vont bien au-delà du Maghreb ou des différents sultanats arabes, c’est-à-dire, l’Italie et la Sicile, l’Espagne, le Portugal, et même par le biais de la Lusitanie, le Brésil, qui a ensuite intégré dans sa culture différentes recettes de couscous dont celui de Sao Polo par exemple.
D’autres thèmes à venir, une saison 2 de prévue
Cet audacieux projet de retracer quelques thèmes majeurs de l’histoire forte, riche et plurielle du Maroc, dans un souci de vulgarisation, réussit à happer allègrement le spectateur et se montre largement à la hauteur. Pour illustrer l’engouement, une séance de questions-réponses après la projection a ravivé le débat, notamment sur l’ampleur de l’expansion de la recette et sur sa marocanité, sachant que 54% des recettes sont endémiques du Maroc.
Si ce premier épisode a été diffusée le soir-même sur le compte Youtube de Mustapha Swinga, les épisodes suivants devraient être mis en ligne dans l’ordre de tous les deux mois, et porteront sur quatre autres sujets:
Sayyida al-Hurra, la reine-guerrière du nord Atay, le thé marocain, symbole de l’hospitalité marocaine La mosquée de Tinmel, berceau de l’Empire almohade Sabâatou Rijal, les sept Saints, Patrons de Marrakech
Une saison 2 est prévue pour la suite avec encore de nouveaux sujets à traiter, l’objectif sera alors de publier un épisode tous les mois.
Le compte de Mustapha Swinga :
https://www.youtube.com/@Mustaphaswingaofficiel
1er épisode sur le Couscous marocain, un plat d’union et de tradition