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Chambres professionnelles du cinéma au Maroc : Un cri d’alarme contre le déclin et l’exclusion

Chambres professionnelles du cinéma au Maroc : Un cri d’alarme contre le déclin et l’exclusion

Dans un récent communiqué signé par les principales chambres professionnelles du secteur cinématographique marocain, ces dernières dénoncent ce qu’elles qualifient de « déclin » alarmant du domaine, ainsi que leur « exclusion » des processus décisionnels.

Réunis à Casablanca le 26 mars 2024, les présidents des chambres professionnelles ont confronté la réalité d’un secteur en proie à des évolutions préoccupantes. Ces mutations ont non seulement entravé les ambitions et aspirations des professionnels mais ont également semé des tensions néfastes. Dans un effort concerté pour contrer cette crise, les leaders de ces instances se sont rassemblés pour échanger leurs perspectives et définir les mesures à prendre, comme l’explique le communiqué émis à cette occasion.
 
Lors de cette réunion, les ténors des chambres professionnelles majeures ont exprimé un profond regret face à ce qu’ils perçoivent comme un déclin du secteur, en comparaison avec les avancées obtenues sous les gouvernements précédents. De plus, ils pointent du doigt l’exclusion des professionnels des processus décisionnels et le retard dans la concrétisation des engagements pris envers la profession, notamment en ce qui concerne la législation et la réglementation encadrant l’activité cinématographique, pourtant validées conjointement en 2023.
 
Ces constats, jugés alarmants par les présidents des chambres, ont sérieusement entamé la confiance entre les professionnels et les autorités compétentes, et ont même restreint l’autonomie décisionnelle du Centre Cinématographique Marocain.
 
Dans un souci de résilience, les présidents des chambres ont exprimé leur volonté de surmonter cette crise en ouvrant des canaux de dialogue sérieux et responsables avec les instances gouvernementales concernées. Ils appellent à un calendrier réaliste, prenant en compte le temps imparti au gouvernement dans son mandat politique, pour résoudre les problèmes et défis majeurs du secteur, en conformité avec les références constitutionnelles, juridiques, et les orientations royales émises lors de la Conférence Nationale sur le cinéma en 2012.
 
Par ailleurs, les participants ont affirmé leur engagement à contribuer au développement de mécanismes et procédures visant à promouvoir la bonne gouvernance du secteur. Toutefois, ils se réservent le droit, en cas d’inaction, d’utiliser les voies légales pour revendiquer leur droit à participer activement à la réforme du secteur cinématographique au Maroc.