Dans notre Royaume, nous refusons l’exclusion de nos semblables sur la base de la religion et des croyances. Nous rejetons toute forme d’aliénation, de xénophobie, d’extrémisme et de terrorisme.
Nous apprécions beaucoup nos frères chrétiens et juifs. Nous célébrons avec eux leurs fêtes. Leurs fêtes sont les nôtres.
Dans notre Royaume, pays de la liberté du culte, asile pour toute religion et croyance, la majorité musulmane n’est nullement totalitaire mais bien tolérante. Le Royaume de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, commandeur des croyants, tous les croyants musulmans, chrétiens et juifs, est une exception dans son environnement qui tient compte de son contexte géo-historique. L’histoire est là pour témoigner que notre pays est un merveilleux territoire de tolérance où ses habitants refusent les slogans et la surenchère au nom du sacré, pays où l’on prêche l’amour, la tolérance et l’ouverture d’esprit.
Bénies soient vos fêtes chers frères chrétiens. Vos fêtes sont les nôtres.
La foi est une affaire personnelle, la religion ou la confession est un choix individuel soutenu par une conviction libre. Je ne sais alors pourquoi ces islamistes veulent imposer leur conviction à tout l’espace public.
Le monde est en évolution permanente, y compris le monde islamique, aujourd’hui il n’y a plus de place à la suprématie idéologique, ou au contrôle au nom du sacré, alors que, paradoxalement, les islamistes tiennent toujours leur discours récurrent qui ne sert plus à quoi que se soit. Ce que nous proposent les islamistes au niveau politique, sociétal économique est un modèle obsolète, un modèle qui n’est plus de mise, une régression nette de leurs idées et de leur idéologie.
Dans le monde arabe et surtout en Orient, on continue à gouverner au nom du sacré des populations hétérogènes à différents niveaux. C’est vraiment malheureux, alors que tous les peuples du monde entier, et depuis longtemps, vivent dans des Etats nations complètement indépendants du religieux, les peuples arabes sont toujours sous l’emprise des érudits et des barbus.
Par Abdessalam El Moussaoui
(Membre du BP de l’USFP)