« Pollini était considéré comme un virtuose doté d’une puissance unique, dont la technique inégalée et la volonté d’interprétation ont révolutionné la perception de célèbres compositeurs comme Chopin, Debussy et Beethoven, poussant le public à une réflexion profonde », a indiqué la prestigieuse salle d’opéra milanaise dans un communiqué.
Le communiqué ne précise pas la cause du décès, mais le célèbre pianiste avait été contraint d’annuler un concert au Festival de Salzbourg en 2022 en raison de problèmes cardiaques.
Né à Milan le 5 janvier 1942 dans une famille d’artistes, avec un père violoniste et architecte et une mère chanteuse et pianiste, Pollini fait en mars 1960 une entrée spectaculaire dans le monde de la musique classique, en remportant à 18 ans le prestigieux concours international Chopin de Varsovie et en étant le plus jeune engagé parmi 89 concurrents.
Pollini fait sa première tournée américaine en 1968, enchaînant dans les années 70, 80 et 90 les enregistrements avec la prestigieuse Deutsche Grammophon, les concerts et les tournées.
Réputé depuis sa jeunesse comme « pianiste chopinien », Pollini a réussi à se faire une réputation à la maturité avec Ludwig van Beethoven, Robert Shumann et Franz Shubert, attirant l’admiration des critiques avec Johannes Brahms.
Le chercheur Mohamed Kamal vient de publier un nouvel ouvrage intitulé: « La Résistance des tribus d’Ait Atta et Aït Yafelman au colonialisme français 1889-1936 » aux éditions du Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération.
Cet ouvrage ambitionne de contribuer à la valorisation des rôles clés joués par les tribus d’Aït Atta et Aït Yafelman dans la lutte contre le colonialisme français au 20ème siècle, et d’approfondir la recherche et l’analyse des procédés mis en place par ces tribus face à l’invasion française, indique le Haut-Commissariat dans la préface du livre.
La première partie de cet ouvrage traite de la topographie et des limites territoriales des deux confédérations tribales, des circonstances de leur apparition et de leurs relations avec leur environnement tribal, de la vie économique dans leur espace géographique, et de leur relation avec le Makhzen central.
La deuxième partie est consacrée à la situation générale dans le Sud-Est marocain avant et après le colonialisme français, au rôle du Moujahid Mohamed Ben Larbi Derkaoui dans l’encadrement des tribus du Sud-Est dans la lutte contre l’expansion française, ainsi qu’aux stratégies et plans militaires utilisés par la France pour préparer l’invasion des oasis du Sud-Est et la soumission du Tafilalet.
La troisième partie porte sur les phases finales de la soumission des tribus du Sud-Est marocain, à travers l’examen des différentes expéditions militaires françaises dans les oasis et l’Atlas central, ainsi que dans les versants Sud-Est du Jbel Saghro lors de la bataille de Bougafer en 1933, la soumission des résistants d’Aït Merghad, Aït Hdiddou et Aït Yahya au Haut-Atlas Oriental durant l’été 1933, la résistance de Zaid Ouhmad, les répercussions de la guerre sur les tribus d’Aït Atta et Aït Yafelman au niveau démographique et les changements politiques et sociaux qu’ont connus les deux confédérations.
En publiant cet ouvrage, le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’Armée de libération réaffirme son engagement à honorer « sa mission au service de l’Histoire et de la culture mémorielle nationale”.