L’exposition, gravitant autour de la femme, entend ratisser large, touchant différents publics. « Une femme, c’est comme une œuvre d’art, complexe et captivante. Elle jongle entre mille rôles, du jonglage avec les responsabilités de Wonder Woman à la performance acrobatique d’équilibrisme entre travail, famille et passions. Elle est une symphonie de contradictions, capable de passer du rire aux larmes en un battement de cils. Sa créativité dépasse les limites de l’imagination, sa capacité à résoudre les problèmes est aussi magique que de transformer une citrouille en carrosse », dit l’artiste.
Entre figuration et impressionnisme, les œuvres d’El Guermai finissent par caresser une certaine forme de surréalisme. « Elle se distingue aussi par des traces des gestes qui en disent un chapitre sur son euphorie devant sa toile vierge, des fois surdimensionnée, et son désir de s’évader, s’envoler, voyager, rendre visibles les choses les mieux occultées. Une odyssée, dont elle ne connaît ni la destination, ni la durée du trajet, ni l’aboutissement », lit-on dans une présentation du site spécialisé vosartistes.com. Entichée de poésie qu’elle délaisse progressivement au profit de la peinture, Lamia s’intéresse à l’irrationalité des êtres humains, à l’absurdité du monde et à la nécessité d’un esprit de révolte. Ce qui la pousse à opter pour un penchant surréaliste permettant d’exprimer la réalité de ses pensées sans censure.