
Les pluies du printemps avaient ravivé l’espoir d’une légère embellie hydrique. Mais à peine tombée, cette eau s’évapore à grande vitesse sous l’effet d’une vague de chaleur exceptionnelle, avec des pointes à plus de 48 °C dans certaines régions. En une semaine, le taux de remplissage des barrages a reculé, laissant s’échapper quelque 30 millions de mètres cubes. Chaque année, jusqu’à un quart des réserves peut ainsi disparaître par simple évaporation. Alors que le Maroc investit dans le dessalement et la mobilisation de nouvelles ressources, une part importante de l’eau durement collectée continue de s’envoler. Quelles solutions existent ? Quelles technologies sont déjà testées ailleurs ? Et pourquoi cette question cruciale reste-t-elle peu évoquée dans les stratégies nationales? Les réponses dans notre Fait du Jour.
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