La région de Fès-Meknès a remporté la première place du championnat national d’improvisation théâtrale du projet « Madrastna – Collèges Pionniers », clôturé les 27 et 28 mai 2025 à Casablanca. Ce projet culturel d’envergure, porté par le ministère de l’Éducation nationale et la Fondation Ali Zaoua, a mobilisé 12 équipes régionales et plusieurs milliers de collégiens à travers le Royaume.

Durant deux jours, le Complexe Culturel Moulay Rachid de Casablanca a été le théâtre d’une effervescence créative sans précédent. Les 27 et 28 mai, la capitale économique a accueilli les grandes finales nationales d’improvisation théâtrale du projet « Madrastna – Collèges Pionniers », couronnant ainsi une année de compétition artistique intense. Initié conjointement par le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports et la Fondation Ali Zaoua, ce programme culturel a pour ambition de réinventer le rôle de l’école publique comme espace d’expression artistique et d’inclusion sociale.
Douze équipes, représentant autant de régions du Royaume, se sont affrontées à travers des joutes scéniques animées par des élèves du cycle collégial, tous formés au cours de l’année scolaire dans le cadre du module théâtre du programme Madrastna. Le jury, composé d’artistes, de formateurs et de professionnels du spectacle, a désigné la région de Fès-Meknès comme grande lauréate du tournoi. Elle s’est imposée face à une compétition marquée par un haut niveau d’engagement, de spontanéité et de créativité.
Le titre de meilleur improvisateur est revenu à Mounir Habali (région Marrakech-Safi), tandis qu’Aya Bentbib (région Fès-Meknès) a été saluée pour sa performance remarquable en tant que meilleure improvisatrice. Les équipes des régions de Marrakech-Safi, Dakhla-Oued Dahab et Béni Mellal-Khénifra complètent le palmarès, occupant respectivement la deuxième place et la troisième position ex-aequo.
Ce temps fort de l’agenda culturel scolaire a été salué par Wijdane Bekkare, cheffe du projet Madrastna, qui souligne : « Ces finales ne sont pas une conclusion, mais un tremplin. Elles sont le reflet du travail engagé par les enseignants, les artistes-formateurs et les équipes éducatives tout au long de l’année. Voir ces jeunes prendre possession de la scène avec tant d’aisance et d’émotion est une victoire en soi. »
L’événement n’était pas seulement une compétition, mais une célébration du pouvoir transformateur du théâtre scolaire. Pour Ismail El Fallahi, spécialiste de l’improvisation théâtrale et intervenant dans le programme : « L’impro, c’est apprendre à écouter, à faire confiance, à co-construire. C’est une école de vie autant qu’un art de la scène. » Ce projet rappelle combien l’expression artistique, dès le plus jeune âge, peut contribuer à développer les compétences sociales, l’autonomie et la pensée critique.
Ces finales s’inspirent directement du modèle de la Ligue Nationale d’Improvisation Théâtrale Nojoum, pilotée par la Fondation Ali Zaoua, et traduisent une volonté partagée de professionnaliser la pratique artistique à l’école. Elles ont permis aux élèves de mettre en pratique des compétences transversales : expression orale, coopération, créativité et réactivité.
En parallèle, les finales du module « Cinéma en classe », également intégrées au projet Madrastna, se sont tenues le 26 mai au cinéma Pathé de Casablanca. Présidé par le cinéaste Nabil Ayouch, le jury était également composé de figures du cinéma marocain telles que Samia Akariou, Ismail Farroukhi, Said Mezouari et Majid Sadati. Ces deux volets – théâtre et cinéma – incarnent ensemble l’objectif central du programme : faire de l’école un lieu de découverte, de dialogue et de valorisation des talents.
Sophia Akhmisse, directrice exécutive de la Fondation Ali Zaoua, rappelle l’ambition du projet : « Madrastna, c’est un engagement pour une éducation citoyenne et culturelle. Ce que ces jeunes nous montrent, c’est que l’art à l’école n’est pas un luxe, mais une nécessité pour former des esprits libres et responsables. »
Avec plus de 250 collèges mobilisés et des milliers de collégiens engagés à travers le pays, le programme Madrastna s’impose comme une initiative éducative novatrice, positionnant la culture comme un levier stratégique de développement personnel et collectif.
Douze équipes, représentant autant de régions du Royaume, se sont affrontées à travers des joutes scéniques animées par des élèves du cycle collégial, tous formés au cours de l’année scolaire dans le cadre du module théâtre du programme Madrastna. Le jury, composé d’artistes, de formateurs et de professionnels du spectacle, a désigné la région de Fès-Meknès comme grande lauréate du tournoi. Elle s’est imposée face à une compétition marquée par un haut niveau d’engagement, de spontanéité et de créativité.
Le titre de meilleur improvisateur est revenu à Mounir Habali (région Marrakech-Safi), tandis qu’Aya Bentbib (région Fès-Meknès) a été saluée pour sa performance remarquable en tant que meilleure improvisatrice. Les équipes des régions de Marrakech-Safi, Dakhla-Oued Dahab et Béni Mellal-Khénifra complètent le palmarès, occupant respectivement la deuxième place et la troisième position ex-aequo.
Ce temps fort de l’agenda culturel scolaire a été salué par Wijdane Bekkare, cheffe du projet Madrastna, qui souligne : « Ces finales ne sont pas une conclusion, mais un tremplin. Elles sont le reflet du travail engagé par les enseignants, les artistes-formateurs et les équipes éducatives tout au long de l’année. Voir ces jeunes prendre possession de la scène avec tant d’aisance et d’émotion est une victoire en soi. »
L’événement n’était pas seulement une compétition, mais une célébration du pouvoir transformateur du théâtre scolaire. Pour Ismail El Fallahi, spécialiste de l’improvisation théâtrale et intervenant dans le programme : « L’impro, c’est apprendre à écouter, à faire confiance, à co-construire. C’est une école de vie autant qu’un art de la scène. » Ce projet rappelle combien l’expression artistique, dès le plus jeune âge, peut contribuer à développer les compétences sociales, l’autonomie et la pensée critique.
Ces finales s’inspirent directement du modèle de la Ligue Nationale d’Improvisation Théâtrale Nojoum, pilotée par la Fondation Ali Zaoua, et traduisent une volonté partagée de professionnaliser la pratique artistique à l’école. Elles ont permis aux élèves de mettre en pratique des compétences transversales : expression orale, coopération, créativité et réactivité.
En parallèle, les finales du module « Cinéma en classe », également intégrées au projet Madrastna, se sont tenues le 26 mai au cinéma Pathé de Casablanca. Présidé par le cinéaste Nabil Ayouch, le jury était également composé de figures du cinéma marocain telles que Samia Akariou, Ismail Farroukhi, Said Mezouari et Majid Sadati. Ces deux volets – théâtre et cinéma – incarnent ensemble l’objectif central du programme : faire de l’école un lieu de découverte, de dialogue et de valorisation des talents.
Sophia Akhmisse, directrice exécutive de la Fondation Ali Zaoua, rappelle l’ambition du projet : « Madrastna, c’est un engagement pour une éducation citoyenne et culturelle. Ce que ces jeunes nous montrent, c’est que l’art à l’école n’est pas un luxe, mais une nécessité pour former des esprits libres et responsables. »
Avec plus de 250 collèges mobilisés et des milliers de collégiens engagés à travers le pays, le programme Madrastna s’impose comme une initiative éducative novatrice, positionnant la culture comme un levier stratégique de développement personnel et collectif.
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