On ne pouvait rêver de meilleure finale pour cette compétition qu’est la Coupe d’Afrique des Nations U17 ; celle qui va opposer ce samedi les Lionceaux de l’Atlas à leurs homologues les Aiglons du Mali.

En effet, les Pharaons restent la formation la plus redoutable des participants vu ses nombreux atouts; autant physiques que techniques. Même la Tunisie dont le jeu s’inscrit plus dans le registre défensif, n’était pas là.
Donc, ce samedi ce sont les meilleurs qui ont su tirer leur épingle du jeu et qui tenteront de s’approprier le titre suprême en l’occurrence les Lionceaux marocains et les Aiglons du Mali.
Le Mali, la Côte d’Ivoire, le Nigeria, le Ghana, tout récemment le Burkina Faso qui pointe du nez demeurent les formations qui se disputent toujours le sacre du Continent. Il est quasiment difficile de trouver un champion en dehors de ces grosses cylindrées.
C’est dans cet ordre d’idées que les observateurs sportifs trouvent évident la présence en finale de ces deux formations haut de gamme que sont le Maroc, pays organisateur, et le Mali, son challenger.
Si les forces en présence des deux belligérants sont pratiquement identiques, il n’en demeure pas moins que le Onze marocain dispose de deux atouts majeurs. Primo les jeunes marocains ont la technique qui a toujours fait de nos sélections un adversaire dur à cuire. Les Lionceaux l’ont démontré sans y être forcés. Le second atout c’est bien entendu la réception. Les jeunes lionceaux vont évoluer devant leur public. Un public qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour soutenir les jeunes siens.
Le légendaire Stade Bachir affiche toujours complet. Les fans des équipes nationales, de tout âge. De toute couche sociale ou encore et souvent en famille arrivent pour soutenir ces jeunes. Car les parents marocains seraient enchantés de voir leurs enfants porter (un jour) les couleurs nationales. Un rêve qui hante les jeunes spectateurs autant que leurs parents venus prêter main-forte à une armada de jeunes footballeurs pétris de qualités. Qui oserait prétendre le contraire lorsqu’on voit évoluer les Bellaârouche, Belmokhtar, Laâoud, Ait Cheikh, El Badaoui, El Idrissi, El Arbaoui, Bellahsan, El Messaoudi, Saïdi, Rebbaj, Ouazzane, Ouahabi, Mouhoub, Allioui, El Khalfioui… et on en passe?
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