Par-delà le détroit de Gibraltar, une dynamique nouvelle est à l’œuvre. Ce 17 avril à Madrid, les chefs de la diplomatie marocaine et espagnole, Nasser Bourita et José Manuel Albares, ont scellé par leurs mots ce que les faits confirment depuis deux ans : les relations entre Rabat et Madrid n’ont jamais été aussi solides, stratégiques et porteuses d’avenir. Ce n’est plus un simple réchauffement diplomatique ; c’est un véritable changement de paradigme.

Depuis la décision historique de l’Espagne, en avril 2022, de soutenir l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, les deux pays ont franchi un cap, troquant les ambiguïtés du passé contre une coopération franche et assumée. Ce réalignement espagnol ne relève pas d’un calcul conjoncturel, mais d’une vision géopolitique lucide, qui place le Maroc au cœur des équilibres méditerranéens, africains et atlantiques.
Un partenariat fondé sur la confiance et la réciprocité
Ce qui frappe aujourd’hui dans la relation maroco-espagnole, c’est la profondeur stratégique du lien. Migration, lutte contre le terrorisme, échanges commerciaux, sécurité énergétique, coopération universitaire : la feuille de route convenue en 2022 n’est pas un vœu pieux, c’est une matrice d’action. Le ministre Albares ne s’y est pas trompé en qualifiant ce moment comme « le meilleur de notre histoire commune ».
Le Maroc, acteur central et fiable du sud de la Méditerranée, a répondu présent sur tous les fronts. Qu’il s’agisse de la maîtrise des flux migratoires, saluée par Madrid, ou de l’élan de solidarité après des catastrophes naturelles, Rabat démontre qu’il est bien plus qu’un voisin : un allié. En retour, l’Espagne s’est engagée avec clarté en reconnaissant la pertinence et la crédibilité du plan d’autonomie marocain, seule voie réaliste pour clore un conflit gelé depuis trop longtemps.
La fin des illusions stériles
L’analyse lucide exprimée par Nasser Bourita lors de cette rencontre mérite d’être soulignée : persister dans des postures idéologiques figées, c’est condamner des générations entières à l’exil dans les camps. Ceux qui continuent à agiter les étendards d’un référendum irréaliste s’accrochent à une fiction diplomatique qui n’a plus la moindre prise sur les dynamiques régionales. L’initiative marocaine, soutenue aujourd’hui par une majorité d’États européens, les États-Unis et les pays du Golfe, incarne au contraire une solution politique sérieuse, négociée et respectueuse de la souveraineté du Maroc.
Ce choix stratégique opéré par l’Espagne ne l’isole pas ; il l’ancre dans le réalisme diplomatique d’un XXIe siècle où la stabilité régionale prime sur les slogans du passé. Bourita l’a rappelé avec justesse : ceux qui refusent la solution, refusent la paix.
Un avenir commun dans la prospérité
Sur le plan économique, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec plus de 23 milliards d’euros d’échanges commerciaux et 6 000 entreprises espagnoles actives au Maroc, la dynamique bilatérale est d’une intensité rare. L’ouverture programmée des douanes à Ceuta et Melilla n’est pas seulement un geste symbolique : c’est une promesse de prospérité partagée, une passerelle concrète vers un avenir plus intégré.
L’Espagne et le Maroc ne se contentent plus de coexister ; ils bâtissent ensemble une Méditerranée de projets, de confiance et de responsabilités partagées. Leur coopération dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, renforcée par la désignation d’une commissaire européenne dédiée à la région, ouvre la voie à un nouveau modèle de gouvernance régionale.
Vers une alliance exemplaire
À l’heure où les tensions s’accumulent dans le monde, le modèle de coopération maroco-espagnol mérite d’être salué. Il repose sur trois piliers solides : le respect mutuel, l’intérêt commun et la volonté politique. Ce modèle peut inspirer d’autres partenariats au sein de la Méditerranée et au-delà.
En s’alignant sur la réalité géopolitique du Sahara, l’Espagne a non seulement renforcé sa crédibilité régionale, mais elle a aussi consolidé un lien essentiel avec un partenaire africain majeur. Le Maroc, de son côté, y trouve la confirmation que sa stratégie de paix, de développement et de stabilité est comprise et soutenue.
Une nouvelle ère s’est ouverte entre Rabat et Madrid. Elle repose sur une alliance durable, tournée vers l’avenir, ancrée dans le réel et portée par une vision commune. C’est là, sans doute, l’un des rares exemples de diplomatie méditerranéenne réussie et résolument moderne.
Un partenariat fondé sur la confiance et la réciprocité
Ce qui frappe aujourd’hui dans la relation maroco-espagnole, c’est la profondeur stratégique du lien. Migration, lutte contre le terrorisme, échanges commerciaux, sécurité énergétique, coopération universitaire : la feuille de route convenue en 2022 n’est pas un vœu pieux, c’est une matrice d’action. Le ministre Albares ne s’y est pas trompé en qualifiant ce moment comme « le meilleur de notre histoire commune ».
Le Maroc, acteur central et fiable du sud de la Méditerranée, a répondu présent sur tous les fronts. Qu’il s’agisse de la maîtrise des flux migratoires, saluée par Madrid, ou de l’élan de solidarité après des catastrophes naturelles, Rabat démontre qu’il est bien plus qu’un voisin : un allié. En retour, l’Espagne s’est engagée avec clarté en reconnaissant la pertinence et la crédibilité du plan d’autonomie marocain, seule voie réaliste pour clore un conflit gelé depuis trop longtemps.
La fin des illusions stériles
L’analyse lucide exprimée par Nasser Bourita lors de cette rencontre mérite d’être soulignée : persister dans des postures idéologiques figées, c’est condamner des générations entières à l’exil dans les camps. Ceux qui continuent à agiter les étendards d’un référendum irréaliste s’accrochent à une fiction diplomatique qui n’a plus la moindre prise sur les dynamiques régionales. L’initiative marocaine, soutenue aujourd’hui par une majorité d’États européens, les États-Unis et les pays du Golfe, incarne au contraire une solution politique sérieuse, négociée et respectueuse de la souveraineté du Maroc.
Ce choix stratégique opéré par l’Espagne ne l’isole pas ; il l’ancre dans le réalisme diplomatique d’un XXIe siècle où la stabilité régionale prime sur les slogans du passé. Bourita l’a rappelé avec justesse : ceux qui refusent la solution, refusent la paix.
Un avenir commun dans la prospérité
Sur le plan économique, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec plus de 23 milliards d’euros d’échanges commerciaux et 6 000 entreprises espagnoles actives au Maroc, la dynamique bilatérale est d’une intensité rare. L’ouverture programmée des douanes à Ceuta et Melilla n’est pas seulement un geste symbolique : c’est une promesse de prospérité partagée, une passerelle concrète vers un avenir plus intégré.
L’Espagne et le Maroc ne se contentent plus de coexister ; ils bâtissent ensemble une Méditerranée de projets, de confiance et de responsabilités partagées. Leur coopération dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, renforcée par la désignation d’une commissaire européenne dédiée à la région, ouvre la voie à un nouveau modèle de gouvernance régionale.
Vers une alliance exemplaire
À l’heure où les tensions s’accumulent dans le monde, le modèle de coopération maroco-espagnol mérite d’être salué. Il repose sur trois piliers solides : le respect mutuel, l’intérêt commun et la volonté politique. Ce modèle peut inspirer d’autres partenariats au sein de la Méditerranée et au-delà.
En s’alignant sur la réalité géopolitique du Sahara, l’Espagne a non seulement renforcé sa crédibilité régionale, mais elle a aussi consolidé un lien essentiel avec un partenaire africain majeur. Le Maroc, de son côté, y trouve la confirmation que sa stratégie de paix, de développement et de stabilité est comprise et soutenue.
Une nouvelle ère s’est ouverte entre Rabat et Madrid. Elle repose sur une alliance durable, tournée vers l’avenir, ancrée dans le réel et portée par une vision commune. C’est là, sans doute, l’un des rares exemples de diplomatie méditerranéenne réussie et résolument moderne.
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